La politique urbaine de Mantes-la-Jolie a pour ambition la mise en valeur des espaces naturels de la vallée de la Seine.
Le programme tend à développer un espace culturel de qualité tourné vers la Collégiale et ouvert sur le fleuve.
Le théâtre de verdure devient un lieu identifié et symbolique en entrée de ville et renforce l’identité Mantaise en créant un lieu de référence.
Depuis la rue du Vieux-Port de l’Île de Limay, une succession de huit gradins en platelage bois intégrés dans une pente douce vers la Seine offre un point de vue incomparable sur l’édifice cultuel.
Le quartier du Bois l’Abbé est une Zone Urbaine Sensible du sud parisien située sur les communes de Champigny-sur-Marne et de Chennevières-sur-Marne. Celles-ci se situent dans une boucle de la Marne, à la limite de la zone dense du Grand Paris et de Marne-la-Vallée, au sein d’un territoire qui constitue un potentiel pour le renouveau de l’Est parisien en tant que nouvelle polarité économique à l’échelle de la métropole.
Le NPNRU représente une opportunité d’engager des améliorations importantes en matière de mobilité à l’échelle intercommunale pour les habitants du Bois l’Abbé, non seulement en direction des pôles d’emploi existant ou en développement, mais également au regard des enjeux de l’accès aux services du territoire, en matière de loisirs ou de consommation.
Le NPNRU sera, à ce titre, l’occasion de prolonger et diffuser cette amélioration de la mobilité territoriale afin :
- D’accompagner la diversification de l’offre de logements, en particulier à destination des ménages de jeunes actifs, qui pourront bénéficier de bonnes conditions de déplacements vers les pôles d’emploi du territoire
- De valoriser la programmation d’équipements et d’activités économiques et commerciales de rayonnement intercommunal et inter-territorial en améliorant leur accessibilité
- De participer à l’amélioration du cadre de vie des habitants du quartier, en soutenant la démarche de résidentialisation des espaces extérieurs privatifs, de réorganisation du stationnement et de requalification des espaces publics dans un contexte où la part de la voiture individuelle dans les déplacements est amenée à diminuer.
Le NPNRU sera également l’occasion de mieux raccrocher le quartier aux grandes dynamiques de structuration du territoire par ses continuités écologiques.
Paysage, Urbanisme, Programmation
En cours
Maître de l’ouvrage
EPT Paris Est Marne & Bois
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Etudes & Synergies + Agence ON + TraitClair + Inddigo + Cronos
Surface
45 ha
Coût
37 000 000 € HT
La stratégie s’articule autour du développement d’un axe de requalification des espaces publics et de développement d’équipements, accompagné d’une nouvelle offre d’habitat en accession dans ce secteur proche du cœur d’agglomération.
La dernière grande barre eurélienne, qui fonctionnait comme une barrière dans le quartier, est démolie. La démolition de la barre "Banane" est la condition préalable pour faire évoluer l’image du quartier.
Ce nouveau quartier à échelle humaine est l’opportunité de faire évoluer les pratiques vers de nouveaux modèles plus écologiques et plus solidaires. Une démarche d’écoquartier est mise en place, avec une approche globale. Par ailleurs, un îlot passif peut être construit.
Le dessin d’un nouveau parcellaire permet de reconstruire et de remailler le quartier. Les barres laissent place à de nouveaux îlots résidentiels, composés d’habitats individualisés.
Le centre-ville attenant est recomposé et des nouveaux équipements sont créés pour amplifier l’intensité urbaine (école, centre de loisirs, halle de marché, le pôle administratif, pôle petite enfance...).
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
En cours
Maître de l’ouvrage
Ville de Mainvilliers
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Cabinet Merlin + Perspectives urbaines + TraitClair
Surface
10.3 ha
Coût
15 000 000 € HT
Le boulevard de la Paix constitué entre les années 1958 et 1964 correspond à l’urbanisme de ces années par une approche routière et hygiéniste, développant les grands équipements publics nécessaires à la ville (pénétrante de désenclavement, palais des expos et cité administrative) et une offre de logements collectifs modernes sur le foncier généré par les démolitions des quartiers anciens.
La RN165 à 2x2 voies réalisée dans les années 1970 se connecte au boulevard de la paix et au port par le centre-ville, entre 1987 et 1989, par l’avenue Jean Monnet, ses rampes, trémies et pilotis en générant des espaces d’usages peu engageants.
L’avenue Thiers, percée 18e pour « sortir » Vannes de ces remparts sert de support à cette connexion automobile générant la coupure urbaine est/ou ressentie aujourd’hui comme pénalisante. Les années 2000 concluent ce parcours routier par l’implantation d’un parking quai Tabarly tout en engageant la reconquête sur l’automobile par l’aménagement des quais.
L’étude doit permettre de résoudre les 3 grandes problématiques suivantes :
- Comment passer d’un urbanisme des pénétrantes routières des années 60 à 90 à une pensée urbaine du XXIe siècle qui combine stratégie de mobilité et qualité de vie tirée entre la ville ancienne et la ville moderne pour recomposer et requalifier les entrées nord et sud de Vannes ?
- Comment parachever le boulevard de la Paix en effaçant les cicatrices restantes, pacifiant les pratiques, réinvestissant les espaces mutables ou délaissés et en requalifiant l’image de l’entrée nord d’une ville patrimoniale et touristique ?
- Comment renouer avec l’ambition du XVIIIe siècle et du XIXe sur Thiers et Gambetta qui était d’aménager une promenade désincarcérant la ville médiévale et reliant la mairie au port en diminuant la pression automobile et en valorisant les séquences.
Transformation
Paysage, Programmation
2024
Maître de l’ouvrage
VIlle de Vannes
Mission
Étude de programmation
Équipe
Transitec + Cabinet Bourgois
Au coeur de Dunkerque, berceau de l’histoire maritime et industrielle, se dessine un nouveau chapitre passionnant : la ZAC du Grand Large. Nichée entre le charme rustique des anciens quais et l’horizon infini de la mer du Nord, cette ZAC incarne l’élan audacieux d’une ville résolue à redéfinir son avenir. Le projet valorise la force du positionnement du site. Il est la troisième étape de l’aménagement de la digue de Malo-les-Bains. La Marina ne doit pas être vue comme le Nord du Grand Large mais le prolongement de la digue de la station balnéaire. Les bars et restaurants des quais sont la continuité des services offerts sur la digue de Malo-les-Bains.
Portée par une vision audacieuse et durable, le quartier offre bien plus qu’une simple transformation urbaine. C’est un hommage vibrant au patrimoine local et un engagement envers un avenir respectueux de l’environnement. La transformation de cette friche en point d’attractivité pour les dunkerquois et les plaisanciers doit venir concurrencer les ports de plaisance du Nord de l’Europe en offrant une grande qualité de services.
L’une des caractéristiques remarquables du quartier réside dans sa capacité à fusionner harmonieusement nature et urbanité. Les espaces verts luxuriants se mêlent aux infrastructures modernes, offrant ainsi un environnement où les habitants peuvent se ressourcer tout en restant connectés au tissu urbain dynamique.
Transformation
Paysage
2024
Maître de l’ouvrage
S3D
Mission
Maîtrise d’œuvre des espaces publics et des aménagements portuaires
Équipe
Suez Consulting + EACM + Agence ON
Surface
4,5 ha
Coût
17 490 000 € HT (9 500 000 € HT espaces publics + 7 990 000 € HT travaux portuaires)
Située à la rencontre de la mer méditerranée, du fleuve Hérault et du Canal du Midi, le territoire d’Agde présente une diversité de relations à l’eau qui mérite d’être davantage valorisée, à la fois pour les visiteurs mais aussi pour ses habitants.
Le projet que nous vous proposons intègre le port de plaisance dans une trame paysagère forte qui s’inscrit dans le paysage et qui est à la fois support de biodiversité, de liaisons douces, et d’activités ludiques.
La modification de la forme de la darse nous permet de reconsidérer l’organisation globale de l’aménagement du port et notamment des espaces terrestres pour amplifier la part des grandes composantes paysagères.
La capitainerie et l’atelier-hangar s’insèrent dans la continuité de la promenade en bord à quai en face du chenal.
Conçue sur pilotis pour répondre aux risques d’inondations, la capitainerie est réalisée en deux volumes en ossature et bardage en bois.
L’atelier-hangar situé à l’arrière reprend la même écriture architecturale.
Création
Architecture, Paysage
2024
Maître de l’ouvrage
Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée
Mission
Maitrise d’oeuvre complète bâtiment et infrastructure
Équipe
Suez Consulting + Calder + Ecomed + Durant + Eibat + Tourismessor
Surface
750 m² SDP
Coût
17 000 000 € HT dont 2 200 000 € HT pour les bâtiments
Port Seine - Métropole Ouest (PSMO) est un projet de plateforme multimodale (eau, fer, route) d’une centaine d’hectares. Il est situé en rive gauche de la Seine, face au débouché de l’Oise.
La vocation économique de ce port est orientée constructions et travaux publics. Compatible avec le réseau routier existant, il constitue une occasion unique pour un développement économique local durable du territoire et pour un réaménagement qualitatif du site. Il permettra de tirer profit de la carrière actuellement en exploitation sur une partie importante du site, du développement du Grand Paris et du développement du mode fluvial, avec à la clé des emplois et moins de camions sur les routes locales.
L’aménagement du port autour d’un bassin intérieur (darse) permet de libérer les berges de Seine. Renaturées, elles sont aménagées en promenade douce avec une passerelle à l’entrée de la darse qui permet la continuité des circulations le long des berges de part et d’autre de l’ouvrage. La trame plantée du port constitue des rideaux végétaux limitant l’impact paysager du port.
Le parc des Hautes Plaines, au centre du port, est un espace naturel majeur du port aux fonctions multiples (stockage de terres de surfaces de la carrière, infiltration des eaux pluviales dans le milieu naturel, impact environnement). Constitué sur des terres de remblais, il surplombe le paysage du port et un belvédère est aménagé en son sommet offrant des vues sur le port et son environnement.
Création
Paysage, Urbanisme, Programmation, Concertation
2024
Maître de l’ouvrage
HAROPA - Ports de Paris
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Safège + Systra + Agence ON
Surface
100 ha
Coût
71 000 000 € HT
L’aménagement de l’allée Jean Monnet à Vélizy s’inscrit dans une vision globale de modernisation urbaine visant à améliorer la qualité de vie des résidents tout en répondant aux besoins de mobilité, et d’environnement Ce projet comporte divers enjeux cruciaux qui méritent une attention particulière.
L’allée Jean Monnet est un espace de vie central pour les habitants de Vélizy, et son aménagement représente une occasion unique de redéfinir le cadre urbain de manière à le rendre plus convivial et fonctionnel.
Les enjeux urbanistiques incluent la revalorisation des espaces piétonniers, la création de zones de détente et de rencontre, ainsi que l’amélioration de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Elle assure le lien avec le parc de la ZAC voisine et de l’école élémentaire pour sécuriser les circulations piétonnes
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
Ville de Velizy-Villacoublay
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Setu
Surface
1 500 m²
Coût
500 000 € HT
Le réaménagement de l’avenue de Picardie à Vélizy représente une initiative cruciale pour la commune, comportant divers enjeux qui touchent à la fois l’urbanisme, la mobilité, l’environnement, et la qualité de vie des résidents. Cette artère principale joue un rôle central dans la structure urbaine de Vélizy, et sa transformation vise à répondre aux besoins actuels et futurs de la population.
Le réaménagement de l’avenue de Picardie est une opportunité de redynamiser l’espace public. L’un des principaux enjeux est de créer un environnement plus accueillant et fonctionnel pour les habitants. Cela passe par l’amélioration des espaces piétonniers, la création de zones de rencontre, et l’installation de mobilier urbain moderne et confortable. Un design urbain soigné peut également encourager la cohésion sociale en offrant des espaces propices aux interactions des habitants.
L’avenue de Picardie est un axe de circulation majeur. La reconfiguration des voies, l’intégration de pistes cyclables sécurisées, et l’amélioration des infrastructures de transport en commun sont des éléments essentiels pour favoriser une mobilité durable et réduire la congestion. Le défi consiste à équilibrer les besoins des automobilistes, des cyclistes, des piétons et des usagers des transports en commun pour une cohabitation harmonieuse.
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
Ville de Vélizy-Villacoublay
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Setu
Surface
1.6 ha
Coût
3 000 000 € HT
Le Boulevard des Belles Manières, trait d’union entre l’Hôtel de ville et le Canal de Briare offre un cadre bucolique en longeant l’un des nombreux canaux qui parcourent le centre-ville, nommé la Venise verte du Gâtinais.
Le projet propose l’aménagement d’un grand mail piéton le long du canal planté d’un double alignement de chênes à feuilles de châtaignier. Le sol aménagé en pavés de grès et en bordure de calcaire de Comblanchien assure une continuité avec la place de la République à travers la rue du Moulin à Tan.
De part et d’autre de la voirie, 42 places de stationnement sont aménagées à destination des résidents et pour le fonctionnement des commerces.
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
Ville de Montargis
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Cabinet Merlin
Surface
5 000 m²
Coût
2 510 000 € HT
La reconversion d’un parking accueillant le marché hebdomadaire en bulle verte qui accueille la biodiversité est le défi que s’est lancé Urbicus.
L’objectif de ce projet est de proposer une mutation de l’espace à l’économie par la valorisation maximale des ressources en place, par leur transformation et leur récupération. Ce jardin atypique développe une identité forte par notamment un travail contemporain et attractif de sol, la mise en place de nombreux espaces récréatifs, des zones de rencontres et de détente.
Un travail de nivellement est opéré pour limiter et optimiser les terrassements afin de limiter les surcoûts liés à la pollution du sous-sol.
Pour créer un cocon de verdure dans la ville, 80 % de la superficie du parc est plantée, favorable à la biodiversité. Plus de 150 arbres et 5 700 plants forestiers sont plantés pour en faire une armature paysagère refuge, une réserve écologique.
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
Ville de Lomme
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Sogeti Ingénierie
Surface
1 ha
Coût
1 300 000 € HT
L’aménagement de la place de la République à Montargis est un exemple frappant de l’engagement de la municipalité à revitaliser et moderniser les espaces publics tout en respectant l’héritage historique de la ville. Ce projet ambitieux vise à transformer la place centrale en un lieu de convivialité, d’échanges et de détente pour les habitants et les touristes.
L’objectif principal de ce projet est de redynamiser le cœur de la ville en créant un espace plus fonctionnel et esthétiquement plaisant. Les objectifs spécifiques incluent :
- Réaménagement de la place avec des pavés de grès et des bordures en comblanchien permettant de gommer le caractère routier de la place et valoriser le front bâti qui cadre la place.
- Introduction d’une trame arborée composée de chênes verts pour améliorer la qualité de l’air et offrir des espaces de détente.
- Mise en place de solutions pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite.
- Aménagement d’espaces pour les marchés, les événements culturels et les commerces locaux.
La place de la République redevient le coeur battant de la ville.
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
Ville de Montargis
Mission
Maîtrise d’œuvre
Équipe
Cabinet Merlin
Surface
7 000 m²
Coût
2 500 000 € HT
Les paysages qui longent le canal de la Deûle sont appelés à démontrer que le paysage peut structurer la relation de la ville et de ses habitants à son environnement et à la nature ; qu’il peut intégrer infrastructures, loisirs, sports et mobilités douces sans se dénaturer ; qu’il peut organiser le partage de l’espace sans ruptures physiques et la rencontre des habitants dans le mélange des générations.
Canal, bassin, friches industrielles et urbaines sont étroitement imbriqués. Notre motivation est d’imaginer un port de plaisance métropolitain capable de composer subtilement avec l’ensemble des composantes géographiques, historiques, urbaines et naturelles.
La place Méo accueille la nouvelle capitainerie en architecture modulaire et assure l’articulation des différents systèmes de promenades. Faisant face, la presqu’île Boschetti est aménagée en espace technique, expérimental et environnemental.
Le port accueille environ une vingtaine d’anneaux et la jetée reconstruite telle une rue sur l’eau accueille quatorze péniches bateaux-logements.
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
MEL + Ville de Lille + Ville de Lomme
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Safège + Ménighetti + Burgeap + Airele
Surface
4.5 ha
Coût
4 500 000 € HT
L’aménagement que nous vous proposons poursuit un objectif clair : celui de préserver la capacité en stationnements du site tout en l’inscrivant dans une boucle de promenade entre passerelle et pont, entre vieille ville et ville close.
Cette boucle se lit à peine aujourd’hui. En effet, la circulation des piétons est loin d’être aisée et confortable sur le quai du Pont Neuf et sur le pont Jehanne La Flamme.
L’écroulement du quai des Martyrs donne l’occasion de repenser l’organisation de l’espace pour l’inscrire dans une continuité de déambulation d’une rive à l’autre d’Hennebont. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce quai, orienté au nord, n’est pas le lieu le plus propice au repos, à la flânerie, à l’aménagement de terrasses de restaurants et de cafés.
Le développement de ces aménités aurait bien davantage de pertinence sur le quai du Pont Neuf et c’est dans cette optique que nous avons souhaité préserver au maximum la fonction de stationnement du quai des Martyrs qui nous paraît essentielle aujourd’hui, mais aussi pour le développement futur d’Hennebont.
Néanmoins, le quai offrant des points de vue intéressants sur la ville close, sur le déroulé du Blavet et ses coteaux, à toute légitimité à offrir un espace de déambulation et des lieux de repos aux riverains, aux Hennebontais et aux touristes de passage.
Transformation
Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
Ville d’Hennebont
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Safège + Lizerand architecte
Surface
5 300 m²
Coût
1 425 000 € HT
Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC du centre-ville qui en redéfinit la centralité de la commune, la place de l’Eglise en est le point d’orgue.
La recomposition de la place permet une ouverture sur l’église Saint Laumer et le nouveau front bâti offre de nombreux commerces qui animent la place.
Composée en calcaire de Comblanchien, la place offre de grands jardins de pluie qui permettent de gérer de façon alternative les eaux pluviales de la place. La palette végétale diversifiée et adaptée au milieu humide permet d’enrichir la biodiversité dans le centre-ville.
Les grands saules et aulnes apportent de la verticalité à la place et des espaces ombragés.
Ces jardins sont accompagnés d’assises qui permettent à tous de contempler l’animation de la place et les rassemblement à la sortie des cérémonies de l’édifice cultuel.
Un nouveau socle végétal permet une meilleure assise de l’église Saint Laumer sur l’espace publics.
Transformation
Urbanisme, Paysage
2023
Maître de l’ouvrage
SAEDEL
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Verdi
Surface
5 000 m²
Coût
1 407 500 € HT (phase 1)
La voie nouvelle n’est pas réduite à sa fonction de support de déplacement. Elle devient un lieu, un lien. Un lieu de rencontres et d’échanges. Un lieu ouvert à tous. La voie nouvelle décrit une courbe tendue, contribuant à mettre en tension, à relier et à rapprocher ces deux pôles, déroulant sa narration cambrée. La fluidité des deux lignes formées par les circulations douces de part et d’autre de la route fait écho aux courbes végétales qui ont investi tant d’œuvres du mouvement Art Nouveau. Le projet préserve rigoureusement le parc de l’Abiétinée pour garantir sa sauvegarde et maximaliser ses chances de sursaut. Au Nord, en élargissant le trottoir pour créer un parvis, le projet permet de révéler le parc de l’Abiétinée, aujourd’hui méconnu du grand public. Il invite à poursuivre vers Dommartemont pour découvrir l’ancienne guinguette classée, la Cure d’Air Trianon. La séquence Sud, au droit de la résidence Saint-Michel, ouvre largement les vues sur le grand paysage : la vallée de la Meurthe, les Grands Moulins et au-delà, toute l’agglomération nancéienne.
Création
Paysage
2022
Maître de l’ouvrage
Métropole du Grand Nancy
Mission
Maîtrise d’œuvre
Équipe
Safège + Agence ON
Surface
1 km
Coût
1 700 000 € HT
En périphérie de l’Agglomération de Nancy et de la commune de Seichamps, en limite des espaces naturels et agricoles, l’enjeu de ce projet est de maîtriser l’étalement urbain, d’articuler la ville et le paysage, de tisser des liens avec la ville existante et le bourg ancien de Seichamps.
Quartier de 500 logements dans une agglomération qui consomme ses derniers terrains urbanisables, le projet développe une réflexion sur le paysage et les espaces publics permettant de proposer une forme de densité acceptable dans une commune « Rurbaine ».
Les enjeux de ce secteur sont des problématiques partagées par la commune et l’agglomération qui conduisent à mettre en place un urbanisme raisonné et durable sous forme d’une démarche d’écoquartier. L’urbanisme durable s’envisage en termes de bonne insertion dans le territoire.
À la Haie Cerlin, cela consiste à :
- Créer un quartier bien relié au centre-ville par les trames urbaines pour conforter la vie des services et commerces du cœur de Seichamps,
- Insérer le projet dans son territoire, penser l’urbanisation de la Haie Cerlin en prolongement du vieux bourg et en rééquilibrage de Seichamps,
- Valoriser l’attractivité du site (circulation douce, TC...),
- Lutter contre l’enclavement en pensant les entrées de ville sur la RD, la ZAC de la Louvière, la rue de Voirincourt et la Grand Rue.
Création
Paysage, Urbanisme
2022
Maître de l’ouvrage
Solorem
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Sefiba BET VRD + BEPG
Surface
21 ha
Coût
8 600 000 € HT
Comme de nombreuses communes de cette importance, St-Sulpice-la-Pointe souhaite amorcer une nouvelle dynamique dans la commune pour rester attractive pour le commerce, l’habitat et le cadre de vie.
Le diagnostic réalisé permet de dégager plusieurs enjeux forts pour enclencher ce processus :
Adapter la ville aux enjeux du XXIe siècle :
- Comment valoriser la ceinture verte de la ville ?
- Comment créer de nouveaux lieux ressources pour la ville ?
- Comment répondre aux enjeux climatiques actuels ?
Redynamiser le centre-ville par le renouvellement de la ville sur elle-même :
- Une stratégie de reconquête des dents creuses.
- Une stratégie foncière de mutation pour limiter l’étalement urbain.
- Un espace public plus à la hauteur des enjeux d’attractivité et de valorisation de la commune.
Développer l’attractivité du territoire communal :
- La proximité de l’autoroute et de la gare.
- Un développement fondé sur l’artisanat local.
- Une révolution du numérique et de la robotique pour re développer l’emploi sur la commune
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Saint-Sulpice-la-Pointe
Mission
Étude de programmation
Équipe
uez Consulting + AID + UP'Management + CITEC
Situé au cœur de la Côte d’Azur, Cannes se distingue de ses villes avoisinantes par son rayonnement international et culturel.
Depuis 1939 Cannes accueille le festival international du film et renforce sa place sur la scène internationale comme destination privilégiée.
Dans cet environnement unique et animé, la morphologie de la ville se caractérise par sa côte courbée, accompagnée de son boulevard en front de mer : la Croisette. Ce boulevard détient une fonction dominante dans la structure urbaine et est indissociable de son imaginaire.
Caractérisée comme promenade plantée sur plus de 3 kilomètres, elle relie la plage à la ville et attire des visiteurs du monde entier toute l’année. Plus qu’un boulevard, la Croisette est le symbole d’une ville d’exception qui a su triompher comme destination internationale.
Elle peut être identifiée à travers plusieurs séquences :
-La Croisette dite évènementielle, la vitrine animée de la ville, bordée par des boutiques de luxe et des grands palaces
-La Roseraie, une rotule à l’articulation des différentes séquences
-La Croisette résidentielle, porteuse de vie locale
-Le Port Canto, une zone portuaire propice à la réalisation du potentiel de développement.
Du Palais des Festivals jusqu’au Palm Beach, le projet d’embellissement et de modernisation des espaces publics est donc l’opportunité inédite pour redonner tout le prestige à ce lieu mythique, à l’instar des Champs-Élysées, de Broadway ou encore du Boulevard de Hollywood.
Le projet présente donc un enjeu économique fort et s’inscrit dans une stratégie de développement qui permettra de contribuer au renforcement de son attractivité à moyen et long terme. Il s’agit non seulement de revaloriser la Croisette mais aussi de retisser des liens avec son contexte environnant et offrir une accessibilité à un public élargi. Notre proposition a pour objectif d’estomper les ruptures, de créer une vision d’ensemble en valorisant l’identité existante de Cannes, de créer des continuités et d’établir une cohérence entre les séquences, aujourd’hui trop fracturées.
Pour ce faire, le rapport entre les différentes mobilités (piéton, vélo, automobile), la question de la temporalité évènementielle, la place du luxe, la notion de développement durable et le mobilier urbain sont des outils majeurs dans la constitution du nouvel aménagement du front de mer.
Transformation
Paysage
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Cannes
Mission
Concours non lauréat
Équipe
West8 + Suez Consulting + Agence ON + Artelia + Transitec + Cronos + JML
Surface
17 ha
Coût
100 000 000 € HT
La place Carnot est un carrefour qui compte pas moins de huit accès. D’où que l’on vienne, la silhouette de la halle est un repère. Aussi, il nous est tout de suite apparu que le projet devait s’employer à un objectif simple, celui de réunifier la place. Araser le socle, pour enfin achever la pleine restitution de l’espace abrité par la halle à celui de la place.
Avec ce parti-pris, nous nous inscrivons dans la droite ligne du projet esquissé par Alexandre Mélissinos il y a 40 ans. La mise en œuvre d’embases au pied de chaque poteau de la halle permet de restituer le niveau du sol d’origine de la place ; un sol continu, d’un seul tenant de façade à façade. Le regard peut à nouveau filer sous la halle et l’édifice est magnifié par la perception de l’enfilade des poteaux. La réorganisation du stationnement et des terrasses rouvre les perspectives vers la place Champollion.
Ce parti-pris œuvre à une liberté totale de la circulation des piétons. L’arasement du socle et la « réunification » de la place décuplent la sensation d’espace et « réactivent » sa fonction de lieu de réunion. Entièrement de niveau, la place de la halle donne toute sa mesure et participe pleinement à l’art de vivre d’une petite ville dynamique du sud-ouest ; une place à vivre, avec des animations régulières.
La halle offre un abri par temps de pluie ou de forte chaleur pour des spectacles impromptus ou des concerts assis. L’arbre est une invitation à la flânerie et à la convivialité.
Transformation
Paysage
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Figeac
Mission
Maitrise d'oeuvre
Équipe
Cabinet Arragon + Quartiers Lumières
Surface
3,28 ha
Coût
1 700 000 € HT
La place de la République est un espace majeur du Sud Montreuil. La municipalité souhaite réaménager cet espace pour valoriser le cadre de vie en piétonnisant la rue Barbès et la rue de la place de la République permettant à terme l’installation des terrasses de cafés.
Une phase d’expérimentation est réalisée pour tester les meilleures solutions et permettre aux habitants de s’approprier ses nouveaux espaces.
L’intégration du square au sein d’un environnement pacifié (piétonisation des voies au nord et à l’est) permet la recomposition des limites entre les espaces. Des aires de jeux sont réaménagées et de nouveaux espaces de convivialités crées pour permettre à tous de se retrouver.
Transformation
Paysage
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Montreuil
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Verdi
Surface
10 500 m²
Coût
1 500 000 € HT
Le centre-ville de Cachan actuel est le résultat d’une succession non coordonnée de re-composition des îlots sans vision globale de l’espace public comme élément fédérateurs. Depuis la démolition de l’îlot bâti au nord de l’Hôtel de ville, aucun projet n’a été finalisé, l’espace est resté une friche dédiée aux voitures. Il s’agit donc de recomposer et parachever une composition urbaine inachevée en s’appuyant sur les parcs, parcellaires, espaces publics, volumes bâti et nivellement du site :
- Un axe qui relie la rue Guichard, et le château Raspail par la place Gambetta
- Cet axe est au centre d’une composition qui jour des axes parcellaires des rues Gallieni, Desmoulins et Gambetta
- Un jardin qui relie et unifie le Parc Raspail et le square de l’Hôtel de ville
- Une nouvelle allée jardin symétrique et asymétrie entre trottoir planté de la rue Gallieni et Parvis de l’Hôtel de ville
- Un parvis traversant jardiné.
Pour ce faire, la place Gambetta est aménagée en un grand plateau en calcaire de comblanchien dans lequel s’insèrent des jardins de graminées et de vivaces qui permettent une gestion alternative des eaux pluviales.
Transformation
Paysage
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Cachan
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Verdi + Agence ON
Surface
4 500 m²
Coût
2 500 000 € HT
Véritable joyaux architectural de la ville de Montauban, la place Nationale, dont les couverts sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1910, a subi une intervention visant à la restauration complète du carreau. Un programme d’action a été établi afin de valoriser la place historique : traitement de surface, mise en valeur par la lumière, création d’un miroir d’eau avec brumisateurs, organisation des terrasses pour les cafetiers et restaurateur, le tout dans l’esprit des réalisations de l’époques précédentes afin de préserver la cohérence de l’écriture architecturale de la place tout en modernisant ce lieu de vie emblématique de la cité d’Ingres. La surface du carreau avec installation d’un miroir d’eau de 700 m² avec plus de 300 brumisateurs peut « disparaitre » pour créer une surface minérale et exploitable sur toute la place, jusqu’aux couverts des quatre côtés. Une attention particulière est portée au mobilier urbain designé pour la place. Les bancs et les pots sont ornés de serpents empruntés aux collections du musée Ingres Bourdelle.
Transformation
Paysage
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Montauban
Mission
MOE
Équipe
AARP (mandataire) + Urbicus + Cabinet Arragon + BLD Water Design + Quartiers Lumières
Surface
3 500 m²
Coût
3 400 000 € HT
La recomposition du paysage portuaire est structurée par deux géométries ou géographies qui doivent rendre claires et simples la lecture et l’usage du nouveau port. L’une longitudinale est faite de la rue qui suit l’ancien trait de côte et les quais des différents ports. L’autre, perpendiculaire, est faite des agrafes transversales à ces deux lignes littorales constituées de placettes, de parvis, de pelouses, de gradins et de chemins.
Nous installons le long de l’ancien trait de côte une rue qui prolonge la ville vers le port. Elle accueille, côté falaise, pour limiter les impacts visuels, le stationnement public libre, intégré dans les plantations du pied de côte. La descente vers le port s’ouvre sur une placette délimitée par les nouveaux bâtiments qui dégage des vues vers de grandes prairies naturelles, les quais et le port. Cette rue se finit au nord par un mail, calé sur les chênes verts existants redoublés, sous lequel s’installe le stationnement des plaisanciers et qui se prolonge vers le chemin côtier.
Parallèlement à ce trait de côte redessiné par la rue, les quais qui ourlent et dessinent les différents bassins sont revêtus de matériaux modernes (des pavés et dalles en béton) et patrimoniaux (des pavés et dalles en pierre) qui soulignent les époques en les articulant. Ces quais sont aussi équipés en mobiliers et en éclairages, comme des promenades urbaines.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2022
Maître de l’ouvrage
Compagnie des ports du Morbihan
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
DDL Architectes + Ingérop + Agence ON
Surface
3,10 ha
Coût
6 100 000 € HT
La Prévalaye, territoire pivot ouvrant la ville centre sur la vallée de la Vilaine, est un site stratégique de la valorisation de la Vallée et un vaste territoire ouvert au public. L’enjeu d’une offre de loisirs et touristique de proximité est renforcé par le contexte actuel. Au coeur du projet, les étangs et l’Île d’Apigné disposent de potentiel pour offrir un pôle ambitieux autour de l’eau, des loisirs nautiques et de plein air, du tourisme. Apigné constitue le site principal d’entrée pour l’accueil des plaisanciers et de la navigation fluviale dans l’armature d’accueil de la métropole rennaise.
Le programmation du port se développe selon 3 axes :
1/ Réveler l’eau et la nature dans la ville
- Renforcer la diagonale verte et le rôle des voies d’eau en tant que vecteur privilégié du lien ville-campagne
- Requalifier les sites à faible qualité paysagère jouxtant la voie d’eau
2/ Valoriser le patrimoine
- Valoriser et exposer le paysage fluvial et son histoire
- Favoriser l’Île d’Apigné comme le lieu d’un chantier autour de la construction/rénovation de bateaux (ex : bateau-lavoir) à partir de l’économie solidaire.
3/ Renforcer l’attractivté de la métropole (dimension touristique )
- Aménager l’axe cyclotouriste sur la diagonale verte avec les équipements et aménités nécessaires
- Valoriser les 2 portes d’entrées de Rennes (Apigné et Prairies Saint Martin) sur la liaison Manche-Océan ainsi que les haltes fluviales dans la ville
- Affirmer l’Île d’Apigné comme le port de Rennes avec ses équipements techniques et touristiques
Prospectives
Paysage, Urbanisme, Programmation
2022
Maître de l’ouvrage
Rennes Métropole
Mission
Étude de faisabilité et de programmation
Équipe
Ingérop + LizerandArchitecte + Grelet Conseil + EY
Surface
12 ha
Le quartier des Arbres à la Mitterie est situé à Lomme, commune associée de Lille.
Comprenant cinq immeubles, ce quartier est représentatif de l’urbanisme des années 1960 - 1970 : les constructions en forme de barres sont implantées indépendamment des voies de circulation sur d’importantes surfaces engazonnées.
Plusieurs objectifs présidents à l’opération de restructuration du quartier des arbres :
- développer une offre de logements diversifiée, tant en terme de statuts (locatif et accession) que de forme d’habitat (collectif, individuel groupé),
- ouvrir le quartier sur la ville,
- valoriser ses espaces publics.
Le projet de réhabilitation du quartier des Arbres à la Mitterie vise à redonner une nouvelle identité à un quartier aujourd’hui caractérisé par des espaces verts délaissés et des nappes de parkings. Avec la création d’une place jardin centrale, le quartier s’ouvre sur la ville.
La trame plantée organise les circulations et pose les bâtiments réhabilités et neufs dans un écrin de verdure.
Une promenade nord-sud participe à la continuité urbaine et architecturale inscrite au PLU.
Le réaménagement des espaces publics, la réhabilitation des bâtiments existants et la construction de nouveaux logements sont étudiés en tant qu’ensemble pour donner une nouvelle identité au quartier des arbres.
Le jardin central, espace majeur du quartier, est composé d’une grande prairie structurée par des bandes de plantations arborées. Les alignements d’arbres comprennent des essences végétales et des formes variées (cépées, tiges). À l’est, les cheminements piétons franchissent la noue et permettent de rejoindre la continuité nord-sud. La simplicité de cet aménagement permet d’accueillir des usages variés : jeux libres des enfants, pique-niques...
Ce jardin s’étend à l’ouest sur la placette donnant sur la rue Pierre Curie avec le prolongement des alignements d’arbres. Cet espace public peut également accueillir différents usages : étals de marché, fêtes des voisins, événements à l’échelle du quartier...
À partir de la placette, un cheminement piéton majeur relie la rue Pierre Curie à la rue des Érables.
La placette constitue ainsi l’articulation entre la rue Pierre Curie et le quartier des arbres.
Les nouveaux bâtiments font l’objet de prescriptions architecturales sous la forme de fiches de lot ayant pour objectif leur intégration fonctionnelle et esthétique dans le projet.
L’élaboration des fiches de lot s’accompagne d’une assistance dans le choix des maîtres d’oeuvre, des opérations de construction et d’une analyse des différents permis de construire.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Lomme + MEL + Vilogia
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Sogeti
Surface
1.7 ha
Coût
2 300 000 € HT
Le quartier sur dalles de Louvois est perçu par les Véliziens depuis longtemps comme l’un des problèmes urbains à résoudre. L’autre grand problème originel de Vélizy, l’absence de desserte TC efficace, étant résolu par l’arrivée du tramway, la collectivité peut s’appuyer sur cette mutation pour transfigurer Louvois stigmatisé dans la ville par :
- La coupure spatiale du nivellement de la dalle isolant le quartier du reste de la ville et de la forêt.
- Une fracture sociale de tours de logements sociaux isolées au centre de tours en copropriété.
- Une déshérence économique d’un centre commercial et tertiaire déconnecté des flux urbains.
- Une coupure environnementale où la dalle imperméable et ventée est un désert dans un océan de verdure.
Le quartier de Louvois, après la démolition de la dalle, trouve une nouvelle image de « ville parc ». Il s’agit de composer un cours arboré qui tire la forêt de Meudon vers le tramway, de recoudre les résidences limitrophes avec le nouveau Louvois, de fertiliser le sol redécouvert en terre, en végétation et en usages sociaux. Le projet permet de recomposer le parcellaire et le socle résidentiel qui se refondent dans la ville.
La dalle démolie permet de créer une nouvelle offre de logements, de commerces et d’équipements face à la nouvelle station de tramway.
Transformation
Urbanisme, Paysage, Programmation
2022
Maître de l’ouvrage
Citallios
Mission
MOE
Équipe
Cabinet Merlin + Acte Lumière
Surface
2,4 ha
Coût
9 000 000 € HT
Comme de nombreuses communes de cette importance, Pontonx-sur-l’Adour souhaite amorcer une nouvelle dynamique dans la commune pour devenir une ville résiliante entre Adour et plaine agricole.
Le diagnostic réalisé permet de dégager plusieurs enjeux forts pour enclencher ce processus :
1- Conforter le centre-bourg de Pontonx comme lieux de centralité support d’attractivité, de dynamisme et d’animation.
- Maintenir et renforcer la destination commerciale du centre-bourg par une offre resserrée et adaptée au besoin du centre-bourg.
- Circonscrire et maîtriser la polarité commerciale sud par une stratégie d’offre commerciale complémentaire aux commerces du centre-bourg.
- Enrayer le commerce de flux dispersé le long des axes de transit néfaste aux commerces du centre-bourg.
- Réinvestir les espaces publics du centre-bourg par la création de nouveaux lieux d’usage et la requalification des places et parvis.
2- Requalifier les entrées de ville par la reconquête des av. Marensins et Labeyrie en axe urbain attractif et confortable support de mobilités actives et de paysage urbain.
- Confort des trottoirs
- Piste cyclable
- Paysage (ombre, fraîcheur...)
3- Conforter le grand parc Adour et développer de nouveaux lieux de destinations de tourisme et de nature et tirer le paysage de la rivière dans le centre-ville pour une ville aimable et un cadre de vie positif.
- Plantation des espaces publics du centre-ville
- Plantation des zones pavillonnaires
- Mise en réseau des espaces ouverts à forte valeur environnementale et une continuité écologique vers le centre-ville.
C’est avec ces objectifs que le plan guide est conçu.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2022
Maître de l’ouvrage
Ville de Pontonx-sur-l'Adour
Mission
Étude d eprogrammation
Équipe
Lestoux & associés
La ville s’est développée de part et d’autre de la rivière La Tronne, dont les accès sont aujourd’hui peu valorisés. L’axe commerçant historique est de moins en moins traversé car éloigné des nouveaux flux. La ville, en parallèle d’une étude commerciale, a souhaité réaliser une étude globale de restructuration de son centre-ville.
Parc de la Tronne, rue Dutems, commerçante, et avenue Maunoury, axe de la gare SNCF, forment trois axes structurants de la ville. La requalification des agrafes urbaines sera le liant entre ces trois axes, valorisant le bâti ancien, favorisant les déplacements à pied et à vélo, notamment en direction de la Tronne et de la Loire, et assurant le lien entre secteurs d’activités, gare SNCF, et commerces.
La première tranche de travaux concerne l’avenue Maunoury. C’est l’occasion d’amorcer les accroches au centre-ville et à la rivière. Valorisant des circulations douces sécurisées, une piste cyclable est intégrée de part et d’autre de la chaussée, au niveau du trottoir.
Des places de parking sont organisées d’un côté de la rue pour répondre aux besoins.
L’avenue est plantée pour retrouver les alignements qui la caractérisaient comme limite et lien entre centre historique et faubourg. Des poiriers ornementaux ont été choisis, pour leur port colonnaire et leur floraison printanière. Ils sont accompagnés de vivaces et d’arbustes au sol, dont les végétaux ont été sélectionnés pour leurs faibles besoins en eau et en entretien.
Transformation
Paysage
2021
Maître de l’ouvrage
Ville de Mer
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Cabinet Merlin
Surface
15 400m²
Coût
2 200 000 € HT
La promenade de l’anse de la Catena est conçue comme un enchaînement de situations qui s’adapte aux contextes traversés, comme une chaîne de micro lieux (la plage, les appontements, la promenade, le quai, le terre-plein) qui répond aux différents usages, comme une succession d’éléments créant un lien sans imposer de rigidité.
Cette promenade de la « chaîne » n’est pas un ouvrage, une passerelle ou un quai continue, mais un maillage de
petits ouvrages design, offrant une diversité de points de vue sur Bonifacio.
Dans la partie de liaison, le chemin n’est pas pensé comme un franchissement, mais comme un sentier supralittoral, le dernier chemin côtier avant la mer. Ce chemin n’est pas non plus un ouvrage qui s’impose au site, il est une lecture de sa géographie. Il suit au plus près la forme de la calanque dont il adopte la matérialité, il ne coupe pas le vallon qu’il se contente de traverser à niveau comme un sentier littoral pavé.
Ce chemin est un ouvrage maritime dont il adopte les signifiants et le vocabulaire, les tranches du chemin sont
conçues comme des rails de fargues, les plateformes de jonction sont circulaires comme des tourelles marines,
les protections verticales s’inspirent des échelles de coupée, etc… Pourquoi l’anse est-elle de la Catena ? S’agit-il d’une image de la calanque, cette formation géologique qui détoure l’anse ou d’une chaîne de marine, difficile de comprendre les origines de la toponymie, mais cette chaîne sera notre référence respectueuse de la continuité du site.
Création
Paysage
2021
Maître de l’ouvrage
Ville de Bonifacio
Mission
Concours non lauréat
Équipe
Sofid + Acte Lumière
Surface
1 km
Coût
6 000 000 € HT
Le projet d’aménagement initial du port de Lézardrieux prévoyait de remodeler l’ensemble du port de plaisance.
Aujourd’hui, la requalification du terre-plein nord s’appuie sur les enjeux déterminés lors de cette première approche générale :
- valoriser le front de mer et assurer les continuités boisées qui longent l’estuaire et structurent le paysage ;
- offrir des promenades qui ouvrent des vues sur les reliefs de l’estuaire et qui favorisent les connexions avec le centre-ville ;
- proposer un véritable espace public sur le port, permettant l’accueil des touristes.
Le terre-plein nord-est requalifié et reconnecté au village. La plateforme minérale est réorganisée et végétalisée pour une meilleure intégration du stationnement dans le paysage et une nouvelle capitainerie est implantée.
Un grand espace multi-usage de 21 m de large est implanté entre les quais et l’aire de stationnement. Cette large bande assure la transition entre le port et le parking et sa modularité permet de varier les possibilités d’usages (accueil de chapiteaux, stationnement occasionnel, aire de jeux informelle...).
Les matériaux choisis doivent permettre de qualifier ce nouvel espace public. Des grandes dalles en béton rythment la promenade et un calepinage de pavés et dalles béton accompagne les rampes d’accès au port. Un banc linéaire souligne le bord du quai.
Transformation
Paysage
2021
Maître de l’ouvrage
Mairie de Lézardrieux
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Robaglia + Ingérop
Surface
18 500 m²
Coût
8 000 000 € HT
L’étude vise à définir un plan de référence de développement et d’aménagement du secteur de la Barre .
L’étude met en avant la nécessité d’inscrire le projet d’aménagement dans une logique de continuité des espaces publics en créant un parvis d’équipement multifonctionnel en :
- intégrant l’ensemble des infrastructures et la halte fluviale dans une entité urbaine structurante et amène support d’usages pluriels
- favorisant les mobilités alternatives pour sortir d’une logique «tout voiture»
- mettant en synergie les différents lieux d’usage dans une approche complémentaire de la programmation en s’appuyant sur la trame des espaces publics.
Elle vise également à intégrer le projet dans un grand parc urbain support d’écologie et de cadre de vie positif en :
- aménageant un grand parc de l’embouchure support d’identité, de paysage et d’écologie en s’appuyant sur la géographie environnante
- proumouvant une approche exemplaire et responsable bas carbone sur le site de la Barre
- mettant en scène les Arcatures et la tour des Signaux dans un aménagement paysager des bords de l’Adour
Transformation
Programmation
2021
Maître de l’ouvrage
Ville d’Anglet
Mission
Étude de programmation
Équipe
Suez Consulting
Surface
11.5 ha
L’étude vise à définir les grands principes d’aménagement du secteur de la Chambre d’Amour / Les Sables d’Or, l’enveloppe financière à prévoir et le phasage des différentes opérations d’aménagement.
L’objectif de requalification du secteur de la Chambre d’Amour / Les Sables d’Or doit s’inscrire dans une vision élargie à l’échelle du littoral : Vers un rand parc littoral, une destination touristique et de loisirs majeure d’Anglet composée de trois séquences :
1/ La séquence Nature : un paysage unique
- Un nouvel espace de nature de 12 ha. entre front de mer et centre-ville.
- Un nouveau lieux de destination entre découverte et protection.
- Une opportunité de reconquête écologique emblématique du littoral angloys.
2/ La séquence urbaine : une esplanade sur mer
- Un ensemble urbain recomposé, requalifié et clarifié qui intégre la zone rétro-littoral dans une stratégie d’espace public identitaire et structurant de la pointe sud angloye.
- Une destination loisirs/sport/restauration emblématique confirmée dans une stratégie globale élargie.
3/ La séquence patrimoniale : une curiosité emblématique
- Une destination touristique incontournable reconnectée au front de mer.
- Une scène de paysage unique dans le prolongement de la promenade du littoral vers l’allée Paul Priéto.
- Un patrimoine naturel préservé et protégé.
Transformation
Programmation, Paysage
2021
Maître de l’ouvrage
Ville d’Anglet
Mission
Étude de programmation
Équipe
Suez Consulting
Surface
42 ha
Le projet de la ZAC du Tertre de Montereau est une zone d’activités économiques située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard, en continuité de la plateforme aéronautique de Paris-Villaroche et limitrophe au site industriel de la SNECMA, elle s’étend sur une superficie de 43.7 hectares.
Située à 6 kilomètres au nord de Melun, la commune de Montereau-sur-le-Jard, présente une population de 587 habitants répartie en deux hameaux : Montereau-sur-le-Jard et Aubigny.
D’une superficie de 1 112 ha, le territoire est principalement constitué de terres cultivées (683 ha), de prairies (270 ha), et de sols urbanisés (138 ha). Le nord du territoire est sous l’emprise de l’aérodrome de Paris-Villaroche qui occupe, à lui seul, le tiers de la superficie. La commune est bordée par d’importants axes de transports, dont les autoroutes A5a et A5b et une ligne à grande vitesse.
Principalement vouée à de la logistique, avec deux marco-lots et des plus petites parcelles en façade sur la RD 57. Un axe structurant permet la desserte des différents lots et est connecté à la RD par un nouveau giratoire. D’une largeur moyenne de 50 m, son profil permet l’intégration de noues et de bassins pour la gestion alternative des eaux pluviales, d’une voie verte ainsi qu’une zone de stationnement pour les poids lourds, les bus et les véhicules légers.
Création
Urbanisme, Paysage
2021
Maître de l’ouvrage
Melun Val de Seine Aménagement
Mission
Maitrise d’œuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Safège + Ceramo
Surface
43,8 ha
Coût
9 800 000 € HT
La ville de Bressuire a engagé depuis plusieurs années une dynamique de reconquête de son centre-ville, mais reste confrontée à une baisse d’attractivité. Depuis le 15 octobre 2018, suite à la signature de la convention Action Cœur de Ville, la commune s’engage à poursuivre une démarche de revitalisation et de développement de son centre-ville.
À l’appui des conclusions des études précédentes et des diagnostics, Urbicus accompagne les élus dans l’établissement de la stratégie guide de développement du centre-ville. Pour ce faire, des groupes de travail et/ou des réunions avec les élus sont organisés.
Urbicus a mobilisé les élus pour réfléchir aux ressources du centre-ville à valoriser et les axes de communication pour promouvoir le projet à venir.
Enfin, Urbicus décline un programme opérationnel permettant une mise en œuvre effective et articulée sous un format fiche-action. Il s’agit en effet de décliner la stratégie globale en actions concrètes, opérationnelles inscrites dans un calendrier concret et dans une maquette financière réaliste en précisant les acteurs et partenaires à mobiliser, les moyens humains, opérationnels et financiers à mettre en place (outils réglementaires, outils incitatifs et coercitifs, outils de maîtrise du foncier, outils fiscaux, partenariats…).
Transformation
Concertation, Paysage, Urbanisme, Programmation
2020
Maître de l’ouvrage
Ville de Bressuire
Mission
Étude de programmation
Équipe
Lestoux & Ass + Verdi + Ceryx
L’histoire de l’agglomération est liée à la Seine. Ces dernières décennies, les territoires se sont, pour certains, construits en tournant le dos à la Seine. « La Seine représente une carte d’identité très importante du territoire ».
Forte de sa situation aux portes de Paris, l’agglomération Grand Paris Sud entend aujourd’hui revaloriser la Seine et ses berges qui traversent son territoire et retisser un lien plus étroit entre les habitants et l’infrastructure fluviale de l’agglomération.
La Seine dans l’agglomération Grand Paris Sud c’est :
- Le trait d’union entre les deux rives de l’agglomération.
- 25 Km qui traversent 11 communes sur 24 que compte Grand Paris Sud.
- 31 km de berges accessibles au public.
L’objectif du plan de valorisation est :
- Le développement du tourisme et des loisirs.
- La prévention des inondations.
- Le développement économique.
- La protection de l’environnement de la faune et de la flore et de la biodiversité.
La colonne vertébrale de l’agglomération c’est la Seine, un axe structurant du territoire qui doit être réapproprié par la ville et les habitants.
Transformation
Programmation, Paysage
2020
Maître de l’ouvrage
Grand Paris Sud Essonne Sénart
Mission
Étude de programmation
Équipe
Suez + Inddigo + Tourismessor
Surface
25 km
Retenues par l’EPFL et la Région Grand Est, les villes de Vittel et de Contrexéville souhaitent définir une stratégie globale de reconquête de leur centre-ville en intégrant tous ces leviers de la revitalisation : le commerce, les aménagements urbains, la mobilité, le patrimoine et l’habitat. Le constat formulé sur de nombreux territoires au profil similaire oriente la réflexion à mener puisqu’il s’agira ici de :
- Bâtir un projet de revitalisation de centre-ville.
- Réaffirmer le rôle des différents espaces de centre-ville à l’échelle intercommunale et de la zone de chalandise.
- De conforter l’attractivité touristique du territoire par une reconquête de l’image et de l’ambiance d’achat.
En intégrant ces trois échelles de réflexion, nous vous proposons de bâtir une stratégie qui permettra d’apporter des réponses à trois questions stratégiques :
- Quels leviers actionner pour donner envie de venir vivre demain aux centres-villes de Contrexéville et Vittel ?
- Quelles innovations proposer pour donner envie d’investir demain dans les deux centres-villes ?
- Quels moteurs d’attractivité déployer pour donner envie de venir flâner en coeur de ville en capitalisant sur une circulation plus apaisée, des espaces publics requalifiés, un patrimoine naturel et bâti mis en valeur ?
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2020
Maître de l’ouvrage
EPF Grand Est
Mission
Étude de programmation
Équipe
Lestoux & Associés + Trigo
À l’origine de ce projet, le souhait des clients est d’aménager un jardin à la place de plusieurs garages, suite à l’abattage d’un arbre... Or, la façade du pavillon meulière orientée au sud, vers le terrain est quasiment aveugle.
Alors comment mettre la maison existante en relation avec ce futur jardin ? C’est ainsi que ce projet, démarré en 2016, a mûri, en suivant aussi les évolutions personnelles et professionnelles de ses habitants. Après plusieurs orientations proposées, c’est une extension généreusement vitrée, et située à un niveau intermédiaire entre le plancher rdc existant et le jardin, qui est créée. Celle-ci abritera la nouvelle entrée, le séjour et la cuisine.
Les structures sont dimensionnées pour qu’une surélévation soit possible sur la toiture terrasse actuellement végétalisée. À l’extrémité de la parcelle, le garage initialement souhaité, s’est finalement doté d’un étage pour créer un studio de travail, et s’est enfin transformé en une petite habitation de 65m2 dotée d’un sous-sol, suite à des sondages de sol défavorables, et qui peut être rendue indépendante si besoin.
Le rez-de-chaussée du pavillon meulière a été intégralement rénové, et les fenêtres remplacées.
Enfin, le jardin, est l’aboutissement et le cœur du projet.
L’architecture des constructions, le choix des matériaux et ce jardin ont été conçus dans une même vision pour créer l’harmonie, entre rigueur des lignes, courbes, flous et textures des végétaux, perspectives.
Le projet met en œuvre un ensemble de dispositifs écologiques: apports solaires passifs, protections solaires extérieures, constructions en murs massifs bois, isolants en fibres de bois, toiture végétalisée, infiltration des eaux de pluie, réemploi de matériaux de déconstruction, enduits à la chaux, bardages cuivre naturel, plantes comestibles et aromatiques.
Transformation
Architecture
2020
Maître de l’ouvrage
Client privé
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Surface
Extension 31m2 Sdp, nouveau pavillon 91m2 Sdp, jardin 200m2
Coût
456 470 € HT
Les enjeux de ce projet sont d’arriver, dans un espace fabriqué dans les années 1980 vivant mais obsolète, à constituer une placette qui s’insère naturellement en termes urbains, historiques et socioéconomiques. Le projet vise à renforcer la connexion entre la rue Moyenne et la Place Dolet : porte d’accès à la Cathédrale, prolonger le tracé de la rue Moyenne comme rue structurante du cœur de Bourges et donner une identité à l’îlot Victor Hugo, comme parvis de vie et d’attractivité commerciale et touristique.
La place Simone Veil est traitée comme un grand parvis plat en calcaire de Comblanchien, encadré d’escaliers en sifflet et qui s’oriente vers le jardin du Cardinal Lefebvre. Ces escaliers agrandissent visuellement le parvis depuis les rues Moyenne et Victor Hugo. Ils permettent de rattraper le nivellement des rues tout en conservant un confort pour le piéton.
Une fontaine anime le parvis par des jeux d’eau qui jaillissent des grandes bornes en Comblanchien en haut des escaliers par un effet de bouillonnement et qui s’écoulent en micro cascade, en pied de marche où se trouvent 21 jets groupés pour un effet de masse.
Enfin, une mise en lumière est proposée avec la projection de formes sur le parvis pour limiter l’effet de grandes surfaces sur-éclairées.
Transformation
Paysage
2020
Maître de l’ouvrage
Ville de Bourges
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Cabinet Merlin + Acte Lumière + BLD Water design
Surface
5 000 m²
Coût
1 300 000 € HT
L’agglomération de Béziers Méditerrannée à la volonté d’agrandir le port de Sérignan aujourd’hui saturé.
En co-visibilité avec les rives de l’Orb et la réserve naturelle des Orpeillières, le projet vise à développer un port paysage qui s’inscrit dans la géographie et la topographie du site en conservant l’horizontalité et l’ouverture sur le grand paysage.
Le bassin voit sa capacité augmentée de 100 anneaux et un village de maisons flottantes créé autour d’une île dont les berges sont végétalisées. Un maillage des modes doux du port permet de rejoindre le centre-ville de Sérignan.
La place du port accueille la capitainerie, un yacht-club, l’école de voile ainsi que trois cellules pour des professionnels des loisirs nautiques. Les quais sont aménagés pour des espaces de promenade et de contemplation. Sur le quai, on retrouve une aire de stationnement d’une capacité de 100 places, une aire d’hivernage de 150 bateaux et 150 remorques, un atelier portuaire, des sanitaires pour les usagers du port et deux zones d’accueil pour les professionnels du nautisme.
Création
Paysage, Urbanisme
2020
Maître de l’ouvrage
Via Terra
Mission
Maitrise d’œuvre complète
Équipe
Suez Consulting + Constant Thoulouze Architecte
Surface
8,5 ha
Coût
9 000 000 € HT
L’ancienne RD 137 constitue la principale porte d’accès au centre de l’agglomération de Saint-Malo depuis le Sud.
Elle traverse des tissus urbains diversifiés, depuis les zones d’activités et commerciales en limite de ville, jusqu’à la place de la gare et au port.
Face aux problématiques de circulation, d’évolution des mobilités, et aux enjeux du développement urbain de l’agglomération, son aménagement nécessite aujourd’hui d’être repensé.
Le maintien et la valorisation de « continuités vertes » représentent un enjeu central du Schéma Directeur Saint-Malo 2030. Il s’agit de constituer une armature paysagère et de biodiversité à l’échelle du territoire, reliant les grandes entités et les différents milieux, entre lesquels la faune et la flore évoluent.
La question des interfaces végétales avec les parcelles bordières est également à étudier avec attention, en particulier dans les secteurs où le tissu urbain est moins dense et moins soumis à l’alignement sur rue.
Le long de la RD 137, de nombreuses dynamiques de mutation et de projet sont engagées.
Ces opérations auront notamment pour conséquence d’augmenter le nombre d’usagers de l’espace public. Elles seront aussi déterminantes de l’évolution des modes de déplacements, avec un besoin de modes doux et de transports en commun accru.
L’enjeu de notre étude est alors de fournir les conditions adéquates au développement futur de la ville, tout en prenant en compte les opérations engagées. De conférer au faisceau sud de développement de l’agglomération, une forme de cohérence, à la fois à court terme et à moyen et long terme.
Transformation
Programmation, Paysage
2019
Maître de l’ouvrage
Ville de St Malo
Mission
Étude de programmation
Équipe
Transitec + Cabinet Bourgois
Le centre des Nations, centre commercial en difficulté et cœur de ville, fait l’objet d’un projet de restructuration de ses abords, des parkings souterrains, et des propriétés foncières entre l’agglomération, la ville et la copropriété.
Les axes majeurs de Vandoeuvre, Cardo et Décumanus à l’intersection desquels on trouve le forum et le centre des Nations, sont le boulevard de l’Europe et l’Axe Vert (plus précisément la promenade urbaine reliant les Coteaux au parc Richard Pouille). La condition urbaine de chaque quartier sera revalorisée par cette amélioration du lien au cœur de ville.
Le boulevard de l’Europe, espace public majeur de la ville lisible à l’échelle de l’Agglomération, doit acquérir une urbanité qui lui donne un statut positif minimisant son statut routier.
Le réaménagement de ces axes a pour objectif de désenclaver les différents quartiers du PRU et en requalifiant l’identité vandopérienne du cœur de ville, de valoriser le foncier et le logement en centre-ville.
Transformation
Paysage
2019
Maître de l’ouvrage
Grand Nancy + Ville de Vandoeuvre-lès-Nancy + SOLOREM
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Sefiba + Agence ON + Géodice + Trigo
Surface
2 ha
Coût
10 158 000 € HT
La crèche se développe au rez-de-jardin d’un immeuble de logements réalisé par le promoteur Emerige. La Ville de Colombes est maître d’ouvrage du local en Vefa, livré brut à notre équipe. Le local est ingrat, obligeant une traversée aveugle en son centre, et de nombreux poteaux et réseaux contraignent l’espace. Un premier travail d’optimisation est recherche avec l’équipe d’architectes du promoteur. Ce travail d’allers-retours et de dialogue se répétera plusieurs fois lors de l’opération dans le souci de livrer un projet qui soit le plus qualitatif possible malgré le fait que l’espace disponible est inférieur aux surfaces du programme.
L’objectif principal est de transcender ces contraintes et apporter un sentiment de fluidité et d’espace par plusieurs dispositifs :
- un mur ludique se déployant depuis le hall d’entrée jusqu’aux entrées des unités de vie, marque l’espace de sa présence et fait oublier la traversée du local de la rue jusqu’à l’arrière du bâtiment où se situe les jardins et les façades des unités de vie. Ce mur est à la fois un jeu, un élément acoustique et un élément d’animation. Les enfants se le sont vite appropriés.
- les mobiliers mobiles (poufs) ou immobiles (oriels, plans de change) sont multifonctions.
- les longueurs de vues sont favorisées.
- des murs mobiles sont prévus dans les unités pour moduler l’espace et permettre également la flexibilité dans le temps
- une verrière zénithale irrigue le centre de la crèche.
Transformation
Architecture
2019
Maître de l’ouvrage
Ville de Colombes
Mission
Maîtrise d’œuvre architecture + mobilier
Équipe
I. Pougheon architecte + Lucie Rivault architecte associée
Surface
540 m² Sdp
Coût
1 200 000€ HT
La place Delcourt était un vaste parking en centre-ville, offrant environ 70 emplacements. C’était un parvis pour la Mairie peu qualitatif et peu qualifiant pour les commerces locaux. Les trottoirs étaient étroits et les piétons déambulaient sur le même espace que les voitures.
La nouvelle Place Delcourt fait la part belle aux usages du quotidien qui fondent le plaisir de la déambulation piétonne : se promener en traversant des ambiances variées, s’asseoir confortablement, protégé du vent, pour lire ou manger une glace, prendre un café en terrasse… La place est redevenue un espace central de convivialité et d’échange où l’on vient s’installer confortablement pour discuter, se retrouver, profiter du soleil.
Des bandes plantées sont conçues comme des pièces de nature en ville dont les essences sont choisies à la fois pour leur origine locale, leur caractère ornemental et leur capacité à attirer oiseaux et insectes. Choisies pour leur feuillage léger et leur faible croissance, des cépées renouvellent le paysage de la place à chaque saison.
Pour le revêtement de sol, nous nous inscrivons dans la continuité du vocabulaire condéen tout en déclinant un calepinage spécifique répondant au rythme des façades : un calepinage de pavés et dalles de granit clair de formats variés, contrasté par des lignes de dalles en pierre bleue du Hainaut.
Transformation
Paysage
2019
Maître de l’ouvrage
Valenciennes Métropole
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Sogéti + Agence ON
Surface
4000 m²
Coût
1 200 000 € HT
Le réaménagement des places de l’Âtre et E. Henry se doit d’accroître le confort et l’attractivité de ces places tout en mettant en scène les abords de la Basilique.
Le commerce, les activités festives et d’animations sont au centre de l’organisation de l’espace. Les façades et terrasses sont valorisées, l’espace est aménagé pour pouvoir, éventuellement, y étendre le marché. Le sol de pierre unifie les deux places en une vaste esplanade où se déploient les terrasses de restaurants et la déambulation des promeneurs. Le pourtour de la Basilique est dégagé, unifié et devient propice à toutes sortes d’animations festives et culturelles. L’eau jaillit et forme un socle à la Basilique. Elle met en valeur son architecture monumentale et évoque son caractère fortifié. La dentelle de pierre du chevet est soulignée par la simplicité de la table d’eau.
Plusieurs arbres de grande structure marquent les perspectives, animent la place et apportent de l’ombre aux terrasses des restaurants. Les véhicules autorisés circulent entre deux bordures basses et peuvent ponctuellement stationner pour des livraisons de courtes durées. L’espace dédié aux terrasses est revêtu de dalles et une vue de 2 cm les souligne sur la place de l’Âtre. Des bancs en pierre accompagnent également cette distinction d’usage.
Transformation
Paysage
2019
Maître de l’ouvrage
Ville d’Épinal
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Acte Lumière + Séfiba + BLD Water Design
Surface
5 000 m²
Coût
3 000 000 € HT
La ville de Montbéliard a été retenue par l’État au titre du plan Action Coeur de Ville sur la base d’un projet de revitalisation, construit à partir d’un plan de références décliné en un programme d’actions multi-thématiques et pluriannuelles.
C’est ainsi que pour enclencher un processus de re dynamisation de son centre-ville, aujourd’hui en perte de vitesse, la ville de Montbéliard a engagé une série d’actions articulant aménagement d’espaces publics (Acropole, Parvis Gare, Rue de la Schliffe…), valorisation du patrimoine (plan lumière, dispositifs d’aide financière aux travaux), actions de dynamisations commerciales, qualification de l’habitat (dispositifs d’aide, étude OPAH…). Le schéma directeur d’aménagement des espaces publics du centre ancien et de ses abords mis en place permet de conforter l’identité de ce secteur à forte valeur patrimoniale. Cet outil a pour vocation d’accompagner tous les aménagements qui interviendront sur ce périmètre dans des temporalités différentes, pour construire un projet de centre-ville attractif.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2019
Maître de l’ouvrage
Ville de Montbéliard
Mission
Étude de programmation
Équipe
PMM
Située sur la côte vendéenne et soumise à la pression touristique, Brétignolles-sur-Mer fait le pari de freiner l’étalement urbain pavillonnaire en misant sur la création d’un port de plaisance développant une nouvelle économie locale. Elle met en place une « ceinture verte» qui limite l’extension de l’urbanisation, les terrains constructibles sont transformés en boisement, un projet de port est développé.
Le plan d’eau crée de 10 ha permet d’accueillir 1300 bateaux de plaisance. Une carrière, réouverte sur le site, fournit les enrochements nécessaires à la constitution des ouvrages, avant d’être remblayée par les terrassements générés par le bassin.
Ambitieux d’un point de vue environnemental, le projet du port cherche à minimiser son impact sur les espaces naturels (emprise du chenal minimale, plantation des enrochements, stationnement sur sol perméable, réutilisation de la carrière, etc.).
Autour du futur port, un front urbain en continuité de la ville est implanté.
Autour du bassin, les espaces créés s’inspirent des paysages du site et les prolongent : la dune est renaturée, le bocage et les systèmes de prairies humides sont protégés et plusieurs hectares de jeunes boisements sont plantés.
Transformation
Paysage
2019
Maître de l’ouvrage
Ville de Brétignolles-sur-Mer
Mission
Maîtrise d’œuvre
Équipe
BRL + ARCADIS Ingenierie
Surface
90 Ha
Coût
35 000 000 € HT
L’arrivée du boulevard urbain nord (BUN), grande infrastructure de transport reliant les communes attractives du nord toulousain, va profondément modifier l’organisation et l’évolution des villes concernées. Le plan guide de Launaguet anticipe cette évolution et donne à lire un nouveau cœur de ville attractif et dynamique.
La centralité, aujourd’hui inexistante, est définie en partenariat avec les habitants et s’articule autour d’une véritable place de centre-ville avec l’ensemble des fonctions nécessaires. Ainsi, de nouveaux équipements publics (mairie, tiers-lieux) s’installent en plein cœur de la ville. L’attractivité du centre-ville est affirmée par le renforcement de l’offre commerciale, existante, une nouvelle offre de bureaux (coworking, fab-lab...) et de nouveaux espaces publics de qualité propices à la rencontre et au partage.
De nouveaux quartiers sont créés afin de répondre aux enjeux de densification de la métropole en adéquation avec les orientations du PLUiH. Ils offrent l’opportunité d’habiter une grande plaine habitée où la nature et le paysage s’immiscent au plus près des logements. Cette première esquisse d’aménagement donne à lire un cadre de vie unique au cœur de la plaine des Monges à quelques minutes du centre-ville toulousain grâce au futur BUN.
L’enjeu du projet est donc de réussir la greffe de ces nouveaux quartiers dans le paysage existant.
Transformation
Programmation, Urbanisme, Paysage, Concertation
2019
Maître de l’ouvrage
Toulouse Métropole
Mission
Étude de programmation
Équipe
AID Observatoire + Ingérop + Up’Management
Surface
1,2ha
À partir du plan guide issu de l’OAP, nous proposons une appropriation de l’opération urbaine en préservant :
- Une lecture patrimoniale du plan masse composé de « pavillons dans un jardin », tout en conservant les bâtiments et les arbres du site et d’une histoire hospitalière inventant un cadre de vie thérapeutique.
- Une vision du site comme articulation urbaine entre le parc de l’Abbaye et le faubourg, le cimetière et la presqu’île et une porte vers la vallée de l’Orne.
- Une pièce urbaine cohérente et autonome, certes enceinte de murs, mais très présente comme objet urbain dans l’imaginaire caennais.
Ce constat sur les particularités du site, associé à la volonté de développer une offre d’habitat en ville à la mixité intergénérationnelle, par une accession maîtrisée ou sociale, nous amène à soumettre la mise en place dans ce projet d’un concept spécifique de « cité jardin ».
Théorisée à la toute fin du 19e siècle, cette notion est contemporaine de la création de l’hôpital Clémenceau, inauguré en 1908 et dont la conception date des années 1890.
Le projet propose 3 300 m² SP de tertiaire et environ 630 logements (534 collectifs, 80 intermédiaires et 16 individuels).
Transformation
Programmation, Urbanisme, Paysage
2019
Maître de l’ouvrage
Sedelka Europrom - Edifides - Normandie Aménagement
Mission
Concours non Lauréat
Équipe
Ingé-Infra
Surface
7,5 ha
Résidentiel et commercial, mais aussi culturel et administratif, le centre-ville constitue un pôle multifonctionnel de premier plan. Inscrit au patrimoine remarquable et dans une démarche de labélisation « Ville d’art et d’histoire », il dispose d’un patrimoine de grande qualité, lui conférant une capacité d’identification et de rayonnement importante.
L’objectif principal de cette étude est de favoriser le développement d’un centre-ville aux fonctions urbaines et commerciales renouvelées et d’en prévoir le futur à horizon 2025. Elle repose sur l’idée de privilégier une approche globale et pluridisciplinaire du développement urbain.
Les réalisations qu’elle entend voir éclore doivent réunir les acteurs publics et privés du centre-ville, pour les faire collaborer dans un intérêt mutuel sur la base d’un plan d’action impliquant toutes les fonctions de la ville.
La nouvelle approche de gestion de territoire qui en découlera doit permettre de :
- Définir une vision et une stratégie commune à l’ensemble des acteurs impliqués dans la vie de ce territoire,
- Encourager les collaborations et échanges pour une meilleure efficacité et une meilleure communication entre les partenaires,
- S’assurer la participation active de chacun des partenaires dans la mise en œuvre d’actions conjointes,
- Favoriser la vitalité du centre-ville au travers de la gestion foncière, de la promotion commerciale et du développement de l’intelligence urbaine pour conduire à son réinvestissement par ses habitants, usagers et opérateurs.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2019
Maître de l’ouvrage
Ville de Castres
Mission
Étude de programmation
Équipe
AID + Oc'teha + Rémy Consultant + AARP + Ingérop
L’extension actuelle du campus du Technopôle avec la construction de nouveaux bâtiments oblige à repenser les aires de stationnement.
Le projet consiste à aménager un parking sous forme de rampe s’inscrivant dans les courbes de niveau du terrain naturel. Ces rampes seront affirmées avec des lignes de boisement, de noues plantées ainsi que des lignes d’éclairage. D’une capacité de 180 places, sa conception permet une extension possible de 60 places supplémentaires.
Une conception graphique du marquage est réalisée à la fois avec de la couleur pour symboliser les cheminements piétons et avec des formes sphériques pour délimiter les places de stationnement.
Transformation
Paysage
2018
Maître de l’ouvrage
Université Lorraine
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Trigo
Surface
32 600 m²
Coût
2 000 000 € HT
Le canal des deux mers traverse Toulouse du nord au sud sur environ 35 km de tracé. Sa mise en œuvre a fortement participé à structurer la ville au fil des siècles.
Cette infrastructure territoriale a permis le développement économique et touristique de la ville. L’image de Toulouse est aujourd’hui indissociable du réseau hydraulique autour duquel, et avec lequel elle s’est développée.
L’évolution de la ville et la menace du chancre colorée qui plane aujourd’hui sur les platanes requestionne le rôle de l’infrastructure dans le tissu urbain et l’évolution des paysages sur l’un des sites classé au patrimoine mondial de l’UNESCO les plus emblématiques d’Occitanie.
Les canaux sont le plus grand parc d’agglomération de la Métropole. Au nord, ils s’ouvrent sur la plaine alluviale et le parc Garonne. En hyper-centre, ils deviennent de grands jardins propices à la promenade, aux activités sportives et à la traversée de la ville par les cycles.
Au sud, le canal s’échappe de la Métropole par le campus de Rangueil. Les voûtes arborées nous plongent dans un écrin de verdure d’une grande qualité paysagère et d’une grande intensité.
Des balades urbaines en phase diagnostic ont permis d’identifier avec l’ensemble des acteurs (habitants, commerçants, associations, élus de quartier, élus de la métropole, techniciens, spécialistes VNF, DREAL, ABF…) les enjeux de reconquête des canaux.
Un travail fin de programmation sur les espaces publics a été réalisé avec l’ensemble des services de la métropole afin d’inscrire la programmation des canaux au cœur du projet urbain toulousain (circulation, relations inter quartiers, fret fluvial, animation, concertation…).
La palette végétale a été étudiée sur l’ensemble des canaux de la métropole et propose des essences résistantes aux maladies selon des séquences paysagères identifiées dans l’étude.
Transformation
Programmation
2018
Maître de l’ouvrage
Toulouse Metropole
Mission
Étude de programmation
Équipe
Chlorophyll Assistance + Ingérop + AARP + Quartiers Lumières
Surface
35 km
Après avoir réalisé une étude globale d’aménagement des espaces publics du centre-ville d’Auray, Urbicus s’est vu confier la maitrise d’œuvre d’aménagement de la place de la République et de la Place Deshaye.
La mise en place d’un schéma de circulation et de mise en réseau des parkings - indissociable du projet - traite la question primordiale du stationnement dans un centre- ville très commerçant.
Le projet prévoit l’aménagement d’un grand plateau en granit qui assure la valorisation du patrimoine architectural en libérant la place de la République devant l’Hôtel de ville. Le stationnement est réorganisé pour permettre un accès facilité aux commerces.
La Ville d’Auray a missionné également Urbicus pour réaliser une charte des terrasses.
L’ensemble des espaces aménagés a bénéficié d’un surcroît de qualité en matière de revêtement de sols, de confort et d’usage.
Il a donc paru logique d’intégrer dans cette recherche qualitative une réflexion sur les équipements des terrasses. En concertation avec les commerçants, le travail a consisté à repenser l’organisation et le matériel de chaque terrasse en fonction du nouvel aménagement afin de permettre leur parfaite intégration au projet.
Transformation
Paysage
2018
Maître de l’ouvrage
Ville d'Auray
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
D. Lizerand Architecte + Cabinet Bourgois + Géodice + Acte Lumière
Surface
7 500 m²
Coût
1 900 000 € HT
Le quartier du port est une entité à part entière dans la trame urbaine Saint Gilloise. Il est la porte d’entrée sud aux promeneurs-cyclistes, plaisanciers et automobilistes. Il ouvre la ville sur le canal du Rhône à Sète et plus largement sur la Camargue.
Son plan d’aménagement suit l’ordonnancement régulier et caractéristique des quartiers portuaires fluviaux. L’organisation de sa trame urbaine permet de nombreuses connexions nord-sud entre l’hyper-centre et la voie d’eau dégageant de nombreuses perspectives depuis les boulevards nord vers la plaine camarguaise.
Son réaménagement est un enjeu majeur pour la ville et la métropole qui souhaitent renforcer l’attractivité de Saint Gilles dans le territoire métropolitain.
Le projet prévoit de créer un port paysage face à la Camargue en :
- Aménageant le port comme composante paysagère constitutive et complémentaire du paysage environnant.
- Revalorisant le quartier portuaire par le développement de nouvelles aménités paysagères structurantes.
- Tirant les paysages de la Camargue sur le port par la mise en place d’une palette végétale généreuse et identitaire.
- Réinvestissant les délaissés urbains de la rive sud pour développer de nouvelles entités paysagères (parc des cuves, verger de l’usine...).
- Revalorisant l’image du port et de son quartier par une requalification des espaces publics.
- Réinvestissant la façade fluviale par la mise en place d’un espace partagé de grandes qualités.
- Ouvrant la ville sur la voie d’eau par la reconquête des délaissés urbains et des îlots mutables identifiés.
- Assurant et renforçant les liens entre le centre historique et le canal par la requalification des espaces publics et l’amélioration des accès piétons.
- Requalifiant la porte d’entrée fluviale Sud par l’extension du port en développant une nouvelle polarité attractive (club nautique, halte fluviale...).
Transformation
Paysage, Programmation
2018
Maître de l’ouvrage
Nîmes Métropole
Mission
Étude de programmation
Équipe
Ingerop + Tourismessor
Vandœuvre-lès-Nancy, seconde ville (31 000 habitants) de la Meurthe et Moselle est un village lorrain devenu ZUP dans les années 1960, où les tours et les barres sont imbriquées dans des infrastructures routières.
Le projet de restructuration urbaine du cœur de ville de Vandœuvre-lès-Nancy est développé par Urbicus depuis 1998 dans le cadre initial de la fin des DSQ, et ensuite celui des opérations ANRU. Le projet de renouvellement urbain du cœur de ville de Vandœuvre-lès-Nancy est un vaste projet de restructuration globale du paysage urbain qui engage des opérations de réhabilitation/résidentialisation, de requalification des trames de mobilités, de démolition/reconstruction/diversification et de revalorisation des espaces publics.
Le centre-ville, coupé par le boulevard de l’Europe (30 000 véhicules/jour) fait l’objet d’un projet de pacification qui efface la coupure urbaine, refonde l’identité urbaine et commerciale de Vandœuvre-lès-Nancy et prépare l’arrivée d’un TCSP.
Une barre de 200 mètres est coupée et restructurée pour ouvrir le quartier des Cormorans sur la place de la Mairie réaménagée.
Ce projet de longue haleine a été rendu possible, au-delà des aléas politiques, par un portage métropolitain et un groupement de commande Agglo/Ville/Bailleurs.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2018
Maître de l’ouvrage
Grand Nancy
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Sefiba
Surface
13.5 ha
Coût
11 000 000 € HT
Le projet de la ZAC Pouchet cherche à clarifier et à libérer le site de ses contraintes trop importantes, afin de lancer une dynamique de transformation générale et positive du quartier.
De nouvelles rues sont créées afin de désenclaver le quartier et de réorganiser les sens de circulation tout en offrant des continuités piétonnes et cycles. Généreusement plantées, elles proposent, outre une palette arborée de qualité, des plantations de pieds d’arbres, composées de graminées et de vivaces.
Conservé dans sa configuration initiale, le profil de voirie du boulevard du Bois Le Prêtre est retravaillé afin de permettre l’implantation d’une piste cyclable unidirectionnelle sur chaussée de chaque sens de circulation (largeur:1.50 m). Les stationnements sont supprimés sur l’ensemble du boulevard. Les arrêts de bus ont été repositionnés, et les stations de Vélib’ conservées.
Les trottoirs sont donc élargis (6.50 m en moyenne, alignement d’arbres inclus) et permettent ainsi d’avoir de vraies continuités piétonnes le long du boulevard.
Quatre îlots protégés prennent place sur le boulevard à distance équivalente. Ils sécurisent la traversée des piétons et des cycles.
Le profil de voirie se raccorde sur le projet de la place Arnaud de Tzanck.
Transformation
Paysage
2018
Maître de l’ouvrage
SEMAVIP
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
BATT
Surface
3 ha
Coût
3 500 000 € HT
Le parc est l’élément central et structurant du quartier de Bellefontaine. À travers un réseau d’espaces publics, il participe à relier le quartier à celui du Mirail et de la Reynerie. Le quartier de Bellefontaine est en restructuration depuis plusieurs années. Le bois, autrefois ceinturé de bâtiments de grande hauteur est aujourd’hui ouvert sur les quartiers limitrophes. Véritable espace public à l’échelle toulousaine, l’enjeu du projet est de l’inscrire dans le réseau des corridors verts de la ville et de le faire devenir un espace public structurant du quartier, en lien avec les quartiers limitrophes. Le projet prévoit une renaturation des coteaux afin de pérenniser et de conforter son caractère boisé actuel. Présent le long du coteau de la Garonne, ce lieu est la mise en scène à la fois d’un patrimoine géographique, architectural (ancien pigeonnier-construction Candilis), végétal, et hydraulique (présence d’une source et de bassins). Différents belvédères offrent des points de vue variés sur le parc, mais aussi sur la vallée de la Garonne dans laquelle s’est développée la ville de Toulouse. La présence de différentes sources, acheminées par un aqueduc datant de l’époque romaine, est mise en valeur par la création de jardins d’eaux longés d’une promenade et dominés par des terrasses en bois.
Transformation
Paysage
2017
Maître de l’ouvrage
Toulouse Métropole
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Safège + Agence ON + BLD Water Design
Surface
5,5 ha
Coût
6 100 000 € HT
L’aménagement du camping 4 étoiles est inséré dans un projet environnemental et paysager à l’échelle du territoire géographique spécifique de Basse-Ham et dans la continuité du travail déjà réalisé sur le port de plaisance.
La qualité architecturale et paysagère des aménagements est garante de l’insertion du projet de camping sur le site entre Moselle et port de plaisance.
Le mail est l’épine dorsale du camping. Il est le prolongement de l’esplanade de la cale et crée une perspective fabuleuse du clocher de Basse-Ham. Cette surface en dalles béton large de 6 m et ombragée par un mail d’arbres permet de nombreuses activités.
Il est un espace majeur de la composition, faisant s’imbriquer et se rencontrer l’ensemble des composantes du camping.
C’est sur l’espace de convivialité en stabilisé de 12 m de large que se déroulent les activités du camping qui animent les vacances des campeurs. Ce lieu de rassemblement pourra accueillir des boulodromes, des aires de badminton et volley, des tables de tennis de table, une aire de jeux pour enfants. Il est à l’image d’une place de village, animée et festive. Les essences d’arbres choisies seront indigènes et en continuité de la palette végétale utilisée sur le port de plaisance.
Les cours vertes sont la grande qualité du camping. Ces cours vertes de 20 m de largeur accueillent les emplacements de camping au nombre de 10 pour chacune d’entre elles. Elles se composent d’une allée centrale offrant des vues sur la Moselle et 5 emplacements de part et d’autre.
Les cours vertes, ouvertes sur la Moselle, reprennent le laniérage parcellaire typique du territoire mosellan.
Les emplacements sont spacieux et confortables avec une superficie de 80 m² minimum. Ils sont réalisés entièrement en prairie ce qui garantit un maximum de souplesse dans l’appropriation de l’emplacement par ces usagers, qui peuvent y garer un véhicule, aménager un espace repas, ajouter une petite tente destinée aux enfants, etc ... Des haies bocagères inspirées du terroir local assurent la fonction de filtre entre les parcelles.
Transformation
Paysage
2017
Maître de l’ouvrage
Communauté d’agglomération Portes de France-Thionville
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Safège + F. Theis Architecte
Surface
20 000 m²
Coût
1 450 000 € HT
Le SADD, outil de transparence, de valorisation et d’amélioration doit permettre la mise en valeur paysagère, architecturale et urbanistique du Grand Port Maritime de la Rochelle suivant 3 grands axes :
- Axe 1 : une image portuaire assumée et valorisée en recomposant un port patrimonial et urbain qui donne à lire sa structure urbaine, qui met l’accent sur son cœur de vie en offrant des espaces d’aménités aux usagers du port et qui affirme l’entrée principale comme espace de rencontre ville-port.
- Axe 2 : un paysage environnemental renforcé et développant une interface qui permette d’investir les intervalles pour l’établissement de corridors écologiques et d’enrichir et diversifier le paysage portuaire par le végétal (zones humides, cordons littoraux, pieds de falaise, prairies mellifères, ourlets boisés...) et enfin de façonner l’interface paysagère du port en travaillant les limites en investissant le potentiel de belvédères et en mettant en relief les outils de travail portuaires (silos, grues, galeries...).
- Axe 3 : une relation ville-port amplifiée en construisant une synergie entre les acteurs par une mobilisation des parties prenantes, en faisant découvrir le port aux rochelais et en organisant un commissariat partenarial dédié à la conduite de projets artistiques sur le thème du lien Ville-Port.
Transformation
Urbanisme, Paysage
2017
Maître de l’ouvrage
Port Atlantique La Rochelle
Mission
Concours non lauréat
Équipe
Néolight + Ingerop
Surface
243 ha
Coût
2 000 000 € HT
Les espaces publics du cœur historique de Quimper sont, à ce jour, aménagés et offrent un fort niveau d’attractivité piétonne attirée par un commerce qui, s’il est dynamique, reste comme le témoigne d’une certaine vacance relativement fragile.
Pour lutter contre les exodes périphériques de l’habitat et de l’activité, les grandes agglomérations doivent offrir des équipements et des services attractifs et accessibles. En terme d’équipement, c’est ce que met en place Quimper au travers des projets de la gare, pôle multimodal, à Locmaria coeur historique, en passant par le Pôle culturel Max Jacob, et en complétant la médiathèque des Ursulines du centre des congrès du Chapeau Rouge.
La ville ancienne est coupée par le trafic de ses fondations urbaines, Locmaria ville romaine, la préfecture et la Gare, ville du XIXe et sa vallée, Odet et Mont Frugy, et doivent se réconcilier avec ses faubourgs ; il s’agit au travers du projet de renouer ces paysages d’origine.
Ce mouvement de dynamisme centrifuge pose plusieurs questions concernant la structuration de ce grand projet urbain par les espaces publics.
L’objectif de l’étude de requalification du centre-ville est la mise au point d’un plan guide sur 15 ans prévoyant les différentes opérations d’aménagement de l’espace public. La question des déplacements, très contraignante à Quimper, notamment sur les quais est au centre des enjeux. Il s’agit donc de dégager les secteurs prioritaires et de mettre au point des stratégies de conciliation des usages pour parvenir à un espace public cohérent, partagé et accueillant pour tous.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2017
Maître de l’ouvrage
Quimper Communauté
Mission
Étude de programmation
Équipe
Transitec + Cabinet Bourgois
La création d’un port de plaisance sur la Moselle a pour ambition de capter une clientèle attirée par un tourisme de qualité dans un environnement respectueux. Le site actuel de Basse-Ham est né des conséquences de l’activité humaine sur un site géographique : l’exploitation de gravières le long de la Moselle a façonné depuis des siècles un paysage d’étangs de forme globalement géométrique, orientés perpendiculairement à la rivière.
Ces étangs, après l’arrêt de leur exploitation, ont vu leurs berges progressivement se « renaturer ». La végétation rivulaire a ourlé l’ensemble des berges, offrant un paysage structuré par de fines bandes de terre ou de végétation. La proximité de l’eau et les pentes assez douces des rives rendent le contexte champêtre et accessible. Le paysage est, aujourd’hui, le premier élément de qualité à prendre en compte dans le projet d’aménagement. Le projet s’attache donc à minimiser l’impact de l’infrastructure portuaire sur le paysage des berges.
Les berges ne sont pas artificialisées, elles sont conservées en l’état, la végétation, parfois éclaircie est globalement conservée. Les pontons flottants sont rattachés à la berge au moyen de bracons ancrés dans des plots béton dessinés et de dimensions minimales. De ce fait, les terrassements sont quasi nuls et l’apport de matériaux minimal.
Le port de plaisance, s’inscrivant dans un réseau d’étangs jusqu’au bourg de Basse-Ham, son aménagement et ceux de la ZAC limitrophe permettent de valoriser une trame de chemins agricoles existants. Souvent accompagnés de fossés ou de haies, ils facilitent le déplacement de la faune et par la même de la flore. Par son contexte naturel exceptionnel, l’aménagement du port de plaisance de Basse-Ham s’oriente vers la création d’un « port-paysage », prémices d’un environnement de qualité pour le quartier du port en devenir.
Création
Paysage, Architecture
2017
Maître de l’ouvrage
Communauté d’Agglomérations Portes de France Thionville
Mission
MOE
Équipe
Safège + 2AD Architecture (Lucie Rivault Associée) + BEA
Surface
4,5 ha / 697 m² SDP
Coût
4 800 000 € HT
Vitry-le-François, quatrième ville du département de la Marne avec 15 000 habitants, fortifiée par François Ier au XVIe siècle, se situe au carrefour de canaux, de voies ferrées et de routes qui, s’ils ont favorisé son développement initial, sont maintenant insuffisants pour assurer son avenir. Ses quartiers de logements sociaux, construits sur le modèle des grands ensembles, sont paupérisés, enclavés, obsolètes et dévalorisés.
L’opération, menée par l’ANRU, a pour ambition de relier les quartiers de Rome-St-Charles et Fauvarge au centre-ville historique de Vitry. Le projet permet de réhabiliter les espaces, rattacher les quartiers à la gare, les ouvrir aux bords du fleuve, et y implanter de nouveaux logements.
La coupure créée par le faisceau ferré est minimisée par la création d’un jardin public et la réhabilitation de la place de la gare, inscrits dans une trame d’espaces publics à l’échelle de la géographie de la ville.
Une action sur les logements est également menée par des opérations de démolition/reconstruction.
Plusieurs places sont réaménagées à cette occasion : la place de la gare TGV, la place Giraud et différentes placettes en cœur de quartier.
À l’issue d’une étude de définition remportée en 2005, 12 ans de travail sont engagés avec permanence et obstination pour retisser des liens entre centre-ville et faubourgs.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2017
Maître de l’ouvrage
Ville de Vitry-le-François + Vitry Habitat
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Sefiba
Surface
12 ha
Coût
5 800 000 € HT
Sierck-les-Bains est une commune française située en Lorraine, dans le département de la Moselle, en région Grand Est. La commune est également le chef-lieu du pays de Sierck. Ce Bourg lorrain est frontalier du Luxembourg, proche de la frontière allemande, voisin immédiat de la symbolique ville de Schengen baignée par la Moselle.
Sierck-les-Bains compte en 2014 1694 habitants, elle est la commune la plus peuplée du territoire et elle est un centre économique et de services pour les habitants. Elle possède de nombreux attraits culturels et touristiques.
Malgré tout, la commune de Sierck-les-Bains se confronte à des dysfonctionnements urbains et sociaux :
- un centre bourg qui se dépeuple,
- une population vieillissante,
- un parc immobilier dégradé, inadapté, énergivore, et peu attractif.
Sierck-les-Bains, dans le cadre des 54 communes retenues par l’Etat pour la revitalisation des centres bourgs, a lancé une réflexion sur la reconquête de son centre-ville.
L’étude vise à la reconquête du centre-bourg de Sierck-les-Bains caractérisée par une forte dimension patrimoniale de par la présence du Château des Ducs de Lorraine. L’étude définit un plan guide d’aménagement pour la revitalisation de la commune en privilégiant la pérennisation du commerce sur la Grand-Rue et le développement de l’habitat en restructurant le site de l’ancien hôpital.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2017
Maître de l’ouvrage
EPF Grand Est
Mission
Étude de programmation
Équipe
Sefiba + Géodice + Lestoux & associés + Olivier Weets Architecture
Cette opération de 1100 logements dont 50 % de logements sociaux, et 32 000 m² de bureaux, située à quelques encablures du boulevard périphérique constitue un enjeu urbain majeur pour la ville d’Ivry-sur-Seine. De par la volonté conjointe de la municipalité et de Grand Paris Aménagement de favoriser une intégration harmonieuse dans le tissu urbain existant, l’opération a engagé une démarche de labellisation écoquartier en mai 2014. Elle est également accompagnée par une démarche de « Haute Qualité Artistique et Culturelle » entamée par la ville et développée par l’artiste plasticien Stephan Shankland. Le projet prévoit l’aménagement des espaces publics de la ZAC.
La place Charles de Gaulle offre un nouvel espace public aux Ivryens, propice aux manifestations. Traitée en un grand plateau traversant visible depuis la RD, la place, dessinée par de grandes dalles de granit s’étend de façade à façade. Trois noues plantées rythment et organisent l’espace, proposant des assises sur certains de leurs côtés. Aulnes et féviers d’Amérique offrent une ambiance à la fois légère et contrastée, marquant l’espace de leurs feuillages découpés.
Le mail Maunoury quant à lui s’ouvre sur l’avenue de Verdun et s’insère entre les bureaux du Ministère des Finances et les nouveaux logements avec terrasses de café en RDC. Ce nouvel aménagement piéton s’organise autour d’une grande noue centrale plantée d’aulnes et de plantes à fleurs et offre un écrin de verdure propice au repos et à la détente aux portes de Paris.
Transformation
Paysage
2017
Maître de l’ouvrage
AFTRP
Mission
Maitrise d’œuvre des espaces publics
Équipe
BATT
Surface
6 ha
Coût
5 210 000 € HT
La Grande-Motte est une station balnéaire construite de toutes pièces il y a 40 ans. Elle est aujourd’hui classée au patrimoine de l’architecture du XXème siècle et se doit d’inscrire son développement urbain dans la continuité de l’œuvre de J. Balladur tout en s’adaptant aux contraintes actuelles.
L’avenue de l’Europe en est la rue principale, la rue de la Mer et la rue commerçante. Le projet propose de la transformer en un long plateau traversant débouchant sur la mer : un vaste espace public partagé dans le cadre d’un projet négocié. Le projet s’appuie sur :
- La valorisation des modes doux de déplacement : l’espace de la rue est partagé entre les différents usagers.
- L’adaptabilité des espaces à différents usages au fil de l’année permettant de mutualiser les équipements publics : l’esplanade est évolutive en fonction des saisons, elle met en scène trois placettes modulables dans leurs usages (stationnements, marchés, fêtes, ...). Ces espaces deviennent plus ou moins piétonniers en fonction des besoins.
- L’exigence de qualité pour l’offre commerciale et pour son insertion dans le paysage public par l’élaboration d’une charte commerciale. Les terrasses et devantures sont organisées de façon à laisser les trottoirs libres de tout obstacle garantissant leur accessibilité. La lisibilité des enseignes est améliorée par un graphisme efficace et respectueux de l’esprit novateur de cette ville nouvelle.
Transformation
Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
Ville de la Grande-Motte
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Safège + Agence ON + Transitec + Azambourg
Surface
3,80 ha
Coût
11 000 000 € HT
Le lycée Richelieu est inscrit en crête d’un coteau de Seine exposé à l’est.
Le projet de rénovation s’appuie sur cette déclivité naturelle en proposant des jeux de terrasses. Le jardin joue des courbes de niveau pour s’insérer dans le paysage et propose un cadre de repos, de détente et de défoulement.
Un parvis composé autour d’un vaste escalier organise la relation à la rue George Sand et offre un large balcon aux lycéens.
Les deux bâtiments d’enseignement dominent la cime des arbres et inscrivent l’institution dans une topographie et un domaine à leur mesure. Ils fixent un nouvel horizon lorsqu’on aborde le contre-champ de la rue George Sand.
La voie intérieure s’insère dans la pente et permet le passage des camions de livraison. Elle assoit les bâtiments d’enseignement.
L’arboretum sur le pignon Est du bâtiment principal offre un espace de rencontre et de détente pour les lycéens. Il est le prolongement visuel du restaurant scolaire.
Enfin, les toitures du bâtiment administratif sont végétalisées pour participer à l’esprit jardin du lycée.
Transformation
Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
Région Île de France
Mission
MOE espaces extérieurs
Équipe
Aequo Architecte + Berim
Surface
25 390 m²
Coût
2 500 000 € HT
Ce parc de 20 hectares à terme se développe en ville nouvelle sur d’anciennes terres agricoles du plateau de Brie, il constitue la colonne vertébrale d’un écoquartier dont l’urbanisation sera postérieure à la réalisation du parc.
L’urbanisation nouvelle, en imposant ses propres logiques d’organisation, risque d’effacer les dernières traces du paysage agricole, la typologie du parcellaire, l’implantation des chemins ruraux, la subtile topographie et l’hydromorphie du sol.
Le projet de parc propose une remémoration de cette géographie à travers une mise en scène condensée de la typicité des éléments de paysage. Le Mont Evrin est une partie de campagne habitée faite d’extraits réinventés des paysages et des milieux environnants, respectant l’organisation géographique de ce territoire.
Le Mont Evrin est un parc rustique et le projet résulte de logiques géographiques et de paramètres qui fabriquent le paysage : le parcellaire, la richesse des milieux, les sols, les variations climatiques, les modes de gestion et d’entretien, le temps de la croissance et du vieillissement, etc ...
Nous y développons une méthode de travail attentive aux variations de ces paramètres ainsi qu’aux aléas des projets d’urbanisation des parcelles limitrophes. Ainsi, le plan est constamment adaptable en fonction du développement de l’urbanisation et des questions de gestion du parc.
Création
Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
EPA Marne et Ville de Montévrain
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Prolog hydrologue + ATPI + ZOOM + Piselum lumière
Surface
20 ha
Coût
8 000 000 € HT
Véritable hub du grand ouest parisien, la gare de Rueil souffrait d’une absence de clarté dans son organisation: les usagers du RER y étaient contraints de naviguer entre les couloirs de bus et un grand nombre de vélos en stationnement, les différents flux se croisant dans un paysage chaotique. Une refonte de la gare était nécessaire pour clarifier les déplacements et mieux coordonner la multi-modalité.
Les Ateliers Lion et Etienne Lénack ont conçu le masterplan du projet et dessiné toute l’architecture du lieu. L’agence Urbicus a accompagné les architectes dans le dessin des espaces publics extérieurs et conçu l’ensemble des surfaces végétales.
Le site a fait l’objet d’un projet de réaménagement ambitieux, incluant la création d’un parking souterrain de 200 places, une gare routière pour les bus urbains comportant 18 postes à quai, la création d’un nouveau hall pour la gare RER, l’installation de 450 places de stationnement couvert pour les cycles et le remaniement d’un centre commercial souterrain.
L’espace, conçu pour procurer confort, sécurité et aménités aux usagers, est aujourd’hui clair et lisible, dessiné avec des matériaux simples : un béton clair pour les voies, de grandes dalles de pierre naturelle (granit) pour les sols piétons, et du métal blanc pour les auvents.
Transformation
Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
SPLA Rueil Aménagement
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Ingérop + Ateliers Lion + Lambert & Lenack
Surface
1.5 ha
Coût
23 000 000 € HT
Ouverts sur l’espace naturel des rives de la Gironde, les quais de Pauillac (longs de 1.2 km) ont la noblesse et la singularité des sites d’exception. Le réaménagement des quais est l’occasion de renforcer l’attractivité touristique de la ville : le projet valorise l’espace public majeur et multiplie les liens avec le terroir viticole du Médoc. Le repositionnement de la Maison des Vins au cœur des quais, à proximité immédiate du centre-ville et de ses commerces, renforce cette stratégie de reconquête de l’espace public au service de l’image de la ville.
Des façades en pierre calcaire aux berges de la Gironde, plusieurs promenades se succèdent à travers des ambiances minérales ou naturelles. Dans l’axe du centre historique, un jardin irrigué par l’estuaire de la Gironde offre un nouvel espace de rencontre en continuité de l’esplanade Lafayette.
En outre, le projet d’aménagement s’appuie sur une valorisation des espaces naturels des rives de la Gironde : une promenade linéaire est aménagée sur un deck en surplomb des zones humides, accompagnée d’une scénographie de l’estuaire ; un plan de gestion différenciée est élaboré en relation avec les services de la commune de façon à ajuster l’entretien de ces espaces à leur fréquentation et aux dynamiques végétales et géographiques.
Transformation
Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
Mairie de Pauillac, Conseil Général de Gironde
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Safège + Artkas scénographie + A. Argod lumière
Surface
9,5 Ha
Coût
9 500 000 € HT
Le site de l’Usine est une articulation majeure dans l’organisation de la ville de Fumel. Aménager l’avenue de l’Usine est l’occasion pour la ville de Fumel de réfléchir au devenir d’une partie de son territoire, de travailler sur la relation Coteau / Lot & Centre-bourg / Centre-ville, d’esquisser le devenir du site de l’Usine, de se réapproprier de nouveaux espaces publics.
L’objectif est de réussir un développement durable harmonieux du site de l’usine dans une mixité équilibrée d’activités, de cadre de vie, de loisirs et de découvertes, pour en faire le prototype des reconversions du XXIe siècle et un haut lieu touristique de la vallée du Lot.
L’histoire et le paysage, composantes essentielles du projet, sont des atouts incontestables du site. Le site de l’usine, encore actif aujourd’hui, se transforme peu à peu selon l’évolution de son activité. L’objectif est d’en faire à terme un grand parc urbain naturel et patrimonial.
Ce parc doit valoriser le passer industriel du site, mettre en valeur son patrimoine comme la Machine de Watt, se reconvertir vers l’artisanat d’art, proposer de nouvelles structures d’accueil touristique et offrir des espaces d’expressions et de loisirs pour tous.
La démolition d’une partie des murs d’enceinte et des bâtiments participent à la large ouverture du parc sur l’avenue de l’Usine. De nouvelles perspectives s’ouvrent sur le Lot et le grand paysage.
Dans un premier temps, l’ensemble des bâtiments industriels sont conservés pour permettre à l’activité encore présente de perdurer. Seule la partie Est, est réaménagée en Parc de l’Énergie.
La composition générale s’appuie sur la création d’un large tapis prairial qui s’ouvre sur l’usine, valorisant sont architecture industrielle. Il assure la transition avec l’ancienne gare.
L’essence du projet est fondée comme un espace mutable, qui sera composé en concertation avec les habitants et pourra évoluer facilement.
Enfin, le crassier est l’héritage de l’activité de l’usine, une colline artificielle construite par accumulation des résidus de l’activité (tas de scories de hautfourneau).
Les terrils ou crassiers présentent souvent une grande richesse écologique, lorsqu’ils ne sont pas toxiques.
À Fumel, comme dans d’autres endroits notamment dans la région houillère du nord de la France, le crassier, au fil du temps, a été colonisé par toute sorte de plantes et animaux, quelquefois étrangers à la région. Certains terrils du Nord de la France sont aujourd’hui classés en zone Natura 2000. Ici, nous voulons que le crassier devienne un parc.
Transformation
Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
Ville de Fumel
Mission
Dialogue compétitif
Cazères-sur-Garonne située entre Toulouse et Saint Gaudens doit s’équiper d’une vision programmatique pour affirmer et développer son attractivité dans le territoire du Comminges.
Le plan guide propose un projet ambitieux sur les enjeux d’habitat, de mobilités, de commercialité et de qualité des espaces publics à horizon 2030 selon les 4 axes de réflexions suivants :
-Équilibrer et fédérer les polarités de Cazères (conforter et dynamiser les entités fédératrices du centre-ville),
-Articuler les polarités de Cazères (les places, l’Hourride, les boulevards et la Garonne),
-Actualiser la trame viaire au regarde de l’évolution de la ville du territoire au centre-ville,
-Affirmer un cœur dynamique animé par la mise en réseaux des acteurs, des actions associatives et publiques et l’attractivité des espaces publics.
Première petite-ville du département à s’être lancée dans l’élaboration d’un plan guide de long terme, la ville s’est engagée depuis 2018 dans la requalification des espaces publics.
Le plan guide a fait l’objet d’une grande concertation auprès de la population durant les différentes phases de l’étude qui a permis d’élaborer une vision partagée du centre-ville de demain.
Transformation
Programmation, Paysage
2016
Maître de l’ouvrage
Ville de Cazères-sur-Garonne
Mission
Étude de programmation
Équipe
Cibles & Stratégies + Géodice + Réussir l’Espace Public
La redynamisation de l’activité économique de la ville passe par la valorisation des berges de l’Yonne, porte d’entrée touristique de Clamecy. L’objectif du plan-guide est de replacer l’Yonne et le canal du Nivernais au cœur de la ville, comme un vaste espace public liaisonnant les quartiers et support des différents équipements et services liés à l’activité touristique.
De nombreuses actions sont proposées dans ce sens :
- Mise en continuité des espaces naturels de bords d’eau et création d’un « parc de l’Yonne ».
- Valorisation du patrimoine fluvial et des petits ouvrages hydrauliques.
- Valorisation de l’accueil touristique par véloroute et voie fluviale par la création de nouveaux pontons, d’une capitainerie, d’une réorganisation du camping, d’une passerelle.
- Valorisation du patrimoine bâti de l’ancien quartier des flotteurs et repositionnement de la « maison des flotteurs » dans son quartier d’origine.
- Valorisation de l’espace public par la création de « portes » entre la rivière et le centre-ville, l’aménagement des têtes de pont en place et requalification de certaines rues connexes.
L’ensemble de ces actions permet de construire pas à pas un projet communal à long terme sur la base d’un projet global et cohérent.
Transformation
Programmation, Paysage
2015
Maître de l’ouvrage
Ville de Clamecy + Nièvre Aménagement
Mission
Étude de programmation
Équipe
Safège + Tourismessor
Surface
150 ha
Le campus est implanté en périphérie urbaine du Grand Toulouse, et s’étend sur une superficie de 152 ha le long du Canal du Midi. Construit dans les années 60, il a bénéficié de nombreux aménagements extérieurs isolés et fondés principalement sur l’usage de l’automobile. Le projet Plan Campus a permis l’élaboration d’un schéma Directeur Immobilier et d’Aménagement du Grand-Sud-Est dans lequel s’inscrit notre projet. Le projet que nous développons :
• Vise à redonner une identité de Parc Urbain au campus à travers son ouverture sur la ville et la mise en scène du canal du midi.
• Organise les usages et les déplacements en prenant en compte les aménagements récents (métro, bus en site propre…), et valorise les liaisons douces (piétons, parcours de santé, cyclistes…).
La réalisation de notre aménagement avec les contraintes existantes du site et les ambitions des acteurs ne peut se faire qu’avec un travail de phasage et une bonne coordination entre les différents intervenants.
Les interfaces avec les nombreux acteurs du projet sont considérées par l’équipe comme une concertation primordiale pour aboutir au projet.
Transformation
Paysage
2015
Maître de l’ouvrage
Service de Gestion et d’Exploitation du Campus de Rangueil
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Safège + Agence ON
Surface
152 ha
Coût
8 000 000 € HT
La volonté d’inscrire une « opération grand site » à la pointe du Hourdel suppose de retrouver un équilibre entre une économie locale attractive et la préservation de la qualité exceptionnelle des paysages et des milieux naturels littoraux. Une gestion raisonnée des flux de circulation à une large échelle est proposée et s’accompagne d’une revalorisation du hameau du Hourdel et de l’espace naturel qui l’enserre.
Dans un second temps, après avoir réalisé l’étude sur la gestion raisonnée des flux touristiques et la reconquête paysagère de la Pointe du Hourdel, nous avons aménagé par le biais d’une maitrise d’œuvre les espaces de stationnement. Le projet vise à déplacer le parking du Cap Hornu, à redonner sa place aux espaces naturels et écocomplexes significatifs du lieu tout en organisant les flux touristiques, les usages locaux et le stationnement qui s’en accompagnent.
Les ambitions du projet reposent sur la maîtrise des déplacements vers une circulation apaisée, sur l’organisation des usages vers un espace naturel partagé et enfin sur la restauration de l’identité locale.
Prospectives
Paysage, Programmation
2015
Maître de l’ouvrage
Syndicat Mixte pour l’Aménagement de la Côte Picarde
Mission
Éetude de programmation
Équipe
Ascode + Zoom + Infraservices
Surface
40 ha
Avec ses 15 hectares d’extension le port des Minimes qui couvrait déjà 55 hectares, fait passer cet équipement dans une autre dimension. Ses 5000 places en eau profonde font de lui le plus grand port de la façade Atlantique et l’un des plus grands du monde.
L’extension du port de plaisance est indispensable pour la filière économique nautique régionale, qui trouve des opportunités de développement, d’innovation technologique et de compétitivité. Elle contribue également à assurer le haut niveau de fréquentation et de qualité touristique de La Rochelle, 3e ville de France la plus visitée.
Le projet d’extension comprend l’agrandissement du port, la création de 1000 à 1200 anneaux supplémentaires, le déplacement de la digue du Lazaret, mais aussi la protection du quai des Tamaris et la création d’une nouvelle digue Nord. La nouvelle passerelle Nelson Mandela permet de relier la digue Nord à l’allée des Tamaris qui se connecte au centre-ville.
L’ensemble des installations nécessaires au fonctionnement de cette extension a été réalisé à savoir blocs sanitaires, aires de stationnement, aires techniques, appontements, liaison ville-port...
Transformation
Paysage
2015
Maître de l’ouvrage
Ville de La Rochelle
Mission
Maitrise d’œuvre complète
Équipe
ARCADIS
Surface
27 580 m²
Coût
28 517 900 € HT
L’ensemble du quartier de la Croix de Metz fait l’objet d’un projet de renouvellement urbain depuis 2006.
Les quartiers de Croix de Metz et des Bouzons concentrent 30 % des 17 000 habitants de Toul, et donc la part de population la plus défavorisée.
Le quartier est proche du centre-ville dans un environnement paysager positif, souffrant de surdensité, d’enclavement, de dégradation, de perte d’attractivité et de mono-socialité. Une forte volonté politique permet d’envisager une démolition et une forte dé-densification générant un renouvellement d’offre d’habitat en constituant un quartier jardin dont les espaces extérieurs sont complétement restructurés.
Colonne vertébrale du quartier de la Croix de Metz, l’avenue des Leuques permet de fédérer les deux parties Est et Ouest du quartier. Son parcours est sécurisé par la création d’un terre-plein central, créant à terme une large allée plantée. La place J.Feidt s’ouvre sur l’avenue et recompose un parvis à l’école élémentaire.
Transformation
Paysage
2014
Maître de l’ouvrage
Ville de Toul
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Setu
Surface
610 ml
Coût
1 200 000 € HT
Le lac de Madine, réservoir artificiel d’eau potable de 1100 ha, est une base de loisirs nautiques et de tourisme attractive en Lorraine, mais mal positionnée dans la concurrence française. Son territoire, composé de forêts, de zones humides et de prairies, de digues et de plages, constitue de plus un patrimoine naturel exceptionnel.
L’économie du site doit être redynamisée par un tourisme de nature moins saisonnier et une activité économique plus permanente. Le plan guide proposé permet d’envisager l’implantation de nouveaux équipements de loisirs, d’un port agrandi, de surfaces d’hébergement de loisirs diversifiées en valorisant les qualités spécifiques du paysage. Le projet est imbriqué dans l’environnement et structure les pratiques ludiques de la nature.
Un « bâtiment promenade », deck de 800 mètres et ligne de design dans le paysage, fédère les équipements, constitue la porte et la centralité du site, articule les promenades, cadre les vues, délimite l’urbain et le naturel et renouvelle radicalement l’image du site. À l’échelle du site, le projet est une architecture du territoire.
Transformation
Paysage, Architecture
2014
Maître de l’ouvrage
Syndicat mixte d’Aménagement du Lac de Madine
Mission
MOE
Équipe
2AD Architectes (Lucie Rivault, associée) + Safège + BEA + Agence ON + VDR
Surface
30 ha parc / 1 992 m² SDP
Coût
11 000 000 € HT dont 6 000 000 € HT pour les bâtiments
Le site de Jacob est une enclave peu ouverte sur la ville et la vie urbaine, et un labyrinthe difficile d’accès et illisible. Les enjeux du projet sont de faire évoluer l’université dans la cité, du statut d’équipement spécialisé à celui de quartier mutualisé et d’inventer un nouveau paysage universitaire structurant la vie étudiante dans la ville.
Il s’agit de valoriser le paysage existant en développant un parc lieu de vues lointaines, de plages vertes ensoleillées, d’environnement pacifié et de biodiversité.
Le cœur du campus, constitué à terme par la séquence parvis - terrasse d’entrée - jardin des terrasses - terrasse centrale, tend vers une intensification de l’espace et des usages qui privilégie le piéton. Seules les circulations automobiles techniques et PMR sont conservées dans le campus. L’intensification du cœur met en exergue l’environnement préservé du campus et son réseau de cheminements secondaires, caractérisé par des plantations aléatoires et de larges prairies.
Le projet s’attache également à développer une offre extérieure de repas, de rencontres, de pratiques culturelles et de sports et à proposer des espaces d’appropriations mutualisables avec la ville de Jacob-Bellecombette, avec pour ambition un campus attractif et une vraie démarche d’accueil propice aux études.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2014
Maître de l’ouvrage
Université de Savoie
Mission
Dialogue compétitif
Équipe
Safège + Technécité
Surface
10 ha
Le projet d’Éco-port se situe au sein de la boucle de Chanteloup, sur le secteur sud de la commune de Triel-sur-Seine (32,6 hectares), et à cheval sur la limite nord de la commune de Carrières-sous-Poissy.
Le projet prévoit :
- l’aménagement de 17 ha de terrain pour accueillir des entreprises amodiataires, utilisatrices de la voie d’eau ;
- la création d’un «quai à usage partagé » mis à la disposition des entreprises situées hors de la plateforme portuaire et des amodiataires situées sur la plateforme portuaire mais ne disposant pas d’un accès direct à la voie d’eau ;
- le reprofilage du plan d’eau existant de 10 ha pour implanter les ouvrages portuaires nécessaires ;
- l’amélioration de l’aménagement de l’actuelle entrée de darse pour des raisons de sécurité et de manoeuvrabilité ;
- le réaménagement de la plateforme GSM ;
- la reconfiguration des installations de LGSN dans une parcelle de 7 ha et le réaménagement de ses tapis convoyeurs et de ses installations fluviales sur le quai à usage partagé ;
- l’aménagement des berges de la darse ;
- la réhabilitation de la végétation des berges de Seine ;
- l’insertion paysagère et environnementale du port dans son environnement par la mise en place de surfaces plantées (haies bocagères, prairies sèches, zones humides) en continuité avec les milieux existants et projets environnants.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2014
Maître de l’ouvrage
Ports de Paris
Mission
Ét. préliminaires, Ét. d’impact, dossiers réglementaires + AVP
Équipe
Arcadis + Hydratec (Et. préliminaires et réglementaires) puis Safège + Inddigo + Sinbio + On (AVP)
Surface
34 ha
Coût
24 500 000€HT
La transformation de la Maison de la Baie est l’occasion de mettre en scène des milieux qui reflètent l’ensemble des actions engagées sur la baie (dépoldérisation, modification du trait de cote) et de valoriser un écotourisme responsable.
Il s’agit de concevoir à la fois un espace d’accueil de visiteurs, un lieu de regroupement et de gestion des flux, un observatoire de la baie, un jardin qui parle de la nature, un territoire de diversification des milieux, un centre d’interprétation des paysages, un parcours scénographique et pédagogique, une exposition du projet grand site, un site de sensibilisation aux dynamiques naturelles, et notamment celle de l’eau, une station de phyto-restauration, et tout cela sous une forme qui renouvelle le concept et l’attractivité du site en emportant l’adhésion et l’enthousiasme de tous les partenaires, du chasseur au protecteur de l’environnement…
Les actions engagées sont notamment de faire une place nouvelle aux dynamiques naturelles (dépoldériser, laisser aller le trait de côte, etc…), et de maîtriser un tourisme trop ravageur en valorisant un écotourisme responsable. Nous nommons ce concept le « Miroir de la Baie ». Ni une scénographie, ni un musée, un paysage qui résulte directement de ce que l’homme y fait ou n’y fait pas, en le montrant et en parlant. Le Miroir est constitué de toutes les facettes et façons de considérer, d’utiliser et d’arpenter la Baie ; elles sont ludiques et pédagogiques, scientifiques et économiques, environnementales et paysagères.
Transformation
Paysage
2014
Maître de l’ouvrage
Syndicat Mixte pour l’Aménagement de la Côte Picarde
Mission
Concours non lauréat
Équipe
2AD architecture + Id + A. Plat, scénographe + S. Trihan, graphiste
Surface
30 ha
Coût
9 500 000 € HT
Landerneau s’est construit autour de sa rivière, l’Elorn. Repenser les quais, c’est donc repenser la relation de la ville à sa rivière. Les quais aménagés comme un grand parc sur les deux rives de la rivière sont une respiration naturelle en ville et un lieu de lecture de l’histoire urbaine.
Le projet s’appuie sur la mise en relation de la ville à la nature. Les parcs sont conçus comme des fragments de paysage de la campagne Landernéenne. Les quais développent des vues sur les collines boisées et les parcs des manoirs. Le paysage du parc s’étire dans les rues pour faire respirer la ville entière.
Les terre-pleins portuaires deviennent des esplanades urbaines et festives où chaque espace trouve sa vocation :
- Le quai-parc est un lieu naturel à vocation festive. Le parc et ses grandes prairies accueillent les fêtes et une biodiversité retrouvée.
- Le quai de la route de Quimper est un lieu de sports et de loisirs entre les stades et un camping urbain renaturé.
- Les quais historiques de Léon et de Cornouailles sont urbains et commerciaux, ils accueillent les marchés et autres activités commerciales.
La composition générale du quai-parc s’appuie sur la création d’un large tapis prairial qui s’ouvre sur la médiathèque, valorisant son architecture contemporaine. Le parc tisse ainsi des liens fonctionnels avec la ville, qui se poursuivent jusqu’à l’Elorn, et même au-delà, via la passerelle.
Les prairies répondent à différents usages : les prairies naturelles ont vocation à être investies par petits et grands, supports de jeux informels et vouées à la détente, les prairies récréatives répondent aux besoins des écoles, et enfin les prairies agricoles investissent la lisière du parc.
L’ensemble des espaces est entretenu suivant une logique de gestion différenciée.
Une grande esplanade, invitant à la conversation, la détente, la lecture devient un point d’accroche essentiel dans l’organisation urbaine. Une aire de jeux est adossée à l’esplanade principale, recevant les équipements récréatifs (skate-park, aire de jeux pour enfants) et revêtue de façon à être aisément carrossable.
Transformation
Paysage
2014
Maître de l’ouvrage
Ville de Landerneau
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Agence ON + SYSTRA + Cabinet Bourgois
Surface
8 Ha
Coût
2 000 000 € HT
Le projet s’inscrit dans une démarche globale de réflexion pour la restructuration du centre-ville et vise à maintenir le dynamisme des commerces en centre-ville notamment aux extrémités de la rue Thiers et en particulier les rues du Général de Gaulle et du Général Leclerc. Dans le même temps, le projet a pour ambition la mise en valeur du patrimoine historique du centre ancien et la qualification des espaces publics aux abords de l’Abbatiale Notre Dame.
Le projet propose la création d’un vaste plateau semi-piétonnier qui s’étend depuis la rue Thiers au nord, jusqu’à l’Hôtel de Ville et le musée au sud, la rue Leprevost à l’ouest et la rue de la Charentonne à l’est. L’abbaye et l’Hôtel de ville sont installés sur un socle en dalles de pierre naturelle reliant entre elles la place de la République et la place Héon.
Les voiries et le stationnement aux abords immédiats de l’abbaye sont légèrement dévoyés afin de dégager de véritables parvis et des vues larges sur les bâtiments historiques.
Le socle de l’abbaye est doublé d’un jardin dans la continuité du parc existant. Ce jardin constitué de grandes bandes plantées légèrement surélevées par rapport au niveau du sol réinterprète les jardins médiévaux.
Transformation
Paysage
2014
Maître de l’ouvrage
Ville de Bernay
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Sogéti + Agence ON
Surface
1.5 ha
Coût
4 500 000 € HT
Le projet d’aménagement du secteur Verdun/Hoche à Quiberon vise à renouer le lien entre le centre-ville et le front de mer en créant une grande esplanade linéaire plantée.
Celle-ci pourra accueillir le marché hebdomadaire, libérant le grand parking qui l’accueillait jusqu’ici. La circulation et le stationnement du centre-ville sont réorganisés, pour adapter le temps d’occupation des stationnements aux différents usages (dépose-minute, courses de courte durée, etc...).
Une grande perspective vers la mer est ainsi créée, lieu de détente et propice à l’organisation des activités évènementielles lors de la saison touristique. Les trois jardins existants du centre-ville sont mis en relation grâce à l’extension des plantations sur les espaces publics, formant ainsi une véritable coulée verte depuis le jardin de Brétinio face à la Mairie jusqu’à la place Hoche en front de mer.
La rue commerçante principale est aménagée en zone de rencontre, transformant le centre-ville en lieu privilégié pour la promenade.
Transformation
Paysage
2014
Maître de l’ouvrage
Ville de Quiberon
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Cabinet Bourgois
Surface
3,28 ha
Coût
4 700 000 € HT
Le terre-plein d’Austerlitz, partie des quais parisiens classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, large et construit, est atypique dans sa morphologie et dans les enjeux du projet urbain de l’Est Parisien.
La suppression de la circulation autoroutière permet d’envisager une programmation qui réconcilie activités urbaines et portuaires, complète les continuités de promenades en bord de fleuve, et crée un nouveau rapport des quartiers limitrophes à l’espace naturel de la Seine. Le quai d’Austerlitz est conçu comme un espace public structurant à l’échelle de Paris et à celle du 13e arrondissement dont il est la façade sur la Seine. Le quai est également le parvis du nouveau centre de la mode de Paris.
Cette reconquête des quais au profit des piétons se fait en conciliant les contraintes liées à l’exploitation portuaire du site notamment en termes de transport passagers et de pondéreux.
Le quai est aménagé en une vaste esplanade pavée de grès, formant un jardin d’interstices où les joints plantés sont modestement propices à la biodiversité, le nivellement ménage l’accessibilité de tous sans contrainte d’écoulement de la Seine en crue, et où les matières des sols hiérarchisent les usages de la ville.
Transformation
Paysage
2014
Maître de l’ouvrage
Port autonome de Paris
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
BATT
Surface
20 000 m²
Coût
5 200 000 € HT
L’ensemble du quartier de la Croix de Metz fait l’objet d’un projet de renouvellement urbain depuis 2006.
Les quartiers de Croix de Metz et des Bouzons concentrent 30% des 17 000 habitants de Toul, et donc la part de population la plus défavorisée.
Le quartier est proche du centre-ville dans un environnement paysager positif, souffrant de surdensité, d’enclavement, de dégradation, de perte d’attractivité et de mono-socialité. Une forte volonté politique permet d’envisager une démolition et une forte dédensification générant un renouvellement d’offre d’habitat en constituant un quartier jardin dont les espaces extérieurs sont complétement restructurés.
S’appuyant sur la topographie spécifique du site, un grand parc central est aménagé sur la trace des immeubles déconstruits et permet une implantation de foncier constructible en vue d’une diversification de l’habitat.
Le remaillage complet du site permet d’organiser la desserte des logements et des équipements de façon clarifiée.
Chaque résidence est réadressée et réorganisée afin de favoriser la lisibilité des différents espaces. Un réseau de cheminements piétons s’insère à l’intérieur de la trame résidentielle, favorisant les relations inter-quartiers.
Un travail important est réalisé avec les gestionnaires, bailleurs et services espaces verts pour pérenniser le principe de cité jardin qui voit la replantation d’un nombre important d’arbres et arbustes.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2014
Maître de l’ouvrage
Ville de Toul
Mission
Maîtrise d’œuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
SEFIBA
Surface
20 ha
Coût
11 350 000 € HT
L’ensemble commercial se développe sur un terrain de 9,6 hectares situé sur la commune de Boulleville (Eure) et constituera l’un des composants de l’entrée de ville sur la commune de Boulleville depuis Beuzeville.
Il est par conséquent conçu dans un souci d’intégration qualitative et de respect du paysage local. Il fera l’objet d’un traitement soigné et de qualité, tant sur le plan paysager qu’architectural. En effet, le parti retenu tant en terme d’implantation que de traitement, s’appuie sur un lien affirmé entre la trame des espaces extérieurs et les volumes bâtis. Ainsi, des espaces végétalisés recouvrent les toitures qui progressivement s’élèvent jusqu’au toit des constructions, formant alors des rubans «verts» visibles à l’échelle du grand paysage.
Création
Paysage, Architecture
2013
Maître de l’ouvrage
SODEC
Mission
Concours non lauréat
Surface
9 ha et 32 000 m² SHON
Coût
14 000 000 € HT
Les communes de Tréffiagat et du Guilvinec ont conservé un patrimoine bâti de qualité qui est à valoriser. Le nouveau bassin et ses abords sont à la hauteur du patrimoine existant par :
- une valorisation des vues depuis l’entrée d’agglomération sur le hameau de Croas Malo ;
- un aménagement qualitatif de l’espace public pour mettre en valeur le patrimoine bâti ;
- La proposition d’une architecture contemporaine pour les nouveaux bâtiments avec des matériaux nobles et adaptés au contexte patrimonial du lieu.
La création du port de plaisance induit l’aménagement de quais nécessaire pour permettre la desserte du bassin, des bâtiments associés, et la création de terre-pleins liés à l’activité portuaire et commerces.
Les quais ont une vocation mixte, plaisance et promeneur, mais ne doivent cependant pas générer de trafic de véhicules hormis les secours et livraisons.
Afin de limiter les évacuations des déblais issus des déroctages et tout en s’appuyant sur les contraintes géotechniques, les berges du bassin sont constituées d’un système d’enrochements.
Ces dispositifs participent à l’ambiance urbaine des nouveaux quais et forment un dispositif architectural de qualité en prolongement du patrimoine du Guilvinec et de Tréffiagat.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2013
Maître de l’ouvrage
SIVU plaisance Tréffiagat - Le Guilvinec
Mission
Maîtrise d’œuvre
Équipe
Safège BET + IOA + Acti Mar
Coût
25 000 000 € HT
Conçu en 1974 par Alain Provost, le parc François Mitterrand (8 ha) est un lieu emblématique imaginé et réalisé avant la ville. Dans un quartier en constante évolution, le parc a gardé ses qualités de ”poumon vert” offrant des lieux de rencontre et de partage aux Cergynois.
Au fil des années, le développement périphérique urbain est venu rompre le lien entre le parc et son environnement. Le parc s’en est retrouvé fermé sur lui-même et méconnu des visiteurs. La réhabilitation menée par Urbicus est un projet ambitieux et respectueux du projet d’origine.
Il s’inscrit dans les nouvelles pratiques contemporaines de gestion durable de l’espace. Le parc s’ouvre sur les nouveaux équipements, commerces et quartiers environnants. De grandes perspectives se dégagent depuis les boulevards limitrophes, annonçant les lieux aux visiteurs.
Les nouveaux axes forts de composition et les modes de gestion du parc réorganisent les usages. Les grandes prairies participent à la diversification et à l’enrichissement de la biodiversité du parc.
Sa gestion raisonnée permet d’amoindrir les nuisances occasionnées par l’intervention de l’homme et les nombreux massifs créés offrent de nouveaux biotopes riches et diversifiés.
Les berges des bassins sont plantées d’une végétation de milieux humides et des zones de lagunages sont constituées permettant la phytoépuration des eaux du parc.
Transformation
Paysage
2013
Maître de l’ouvrage
Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Fontaine Développement + BATT
Surface
8 ha
Coût
3 700 000 € HT
Située au cœur du centre historique de Brive la-Gaillarde, la place de la Collégiale est particulièrement sollicitée en termes de circulation automobile et de stationnement, au point d’être devenue une place-giratoire.
L’ambition du projet porté par la commune consiste à réaffirmer le caractère historique noble et piétonnisé de ce secteur de l’hyper-centre. Pour cela, la commune a entrepris un travail de conviction auprès des commerçants très inquiets de la réduction du trafic automobile à proximité de leurs enseignes. Les relations entre la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre et les riverains sont restées très soutenues pendant les études et les travaux. Le plan de circulation a été modifié afin de reporter les flux sur les avenues périphériques.
L’espace public est donc partagé entre ses différents usagers et la présence de la voiture se fait plus discrète. L’aménagement a permis à la Collégiale de retrouver un véritable parvis tout autour de son enceinte mettant en valeur son architecture exceptionnelle. La chaussée sur pavés s’intègre à la place, elle est dessinée par un travail fin du nivellement et des bordures. Le nombre de mobiliers est réduit à l’indispensable.
L’ensemble de l’aménagement se poursuit sur un axe constitué de petites places accueillant des jardins et des jeux d’eau. Cet axe permet en outre de relier les berges de la Corrèze à l’hyper-centre historique et de valoriser l’entrée de l’hôtel de ville de Brive.
Transformation
Paysage
2013
Maître de l’ouvrage
Ville de Brive-la-Gaillarde
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Cabinet Arragon + Acte Lumière + A3 Production
Surface
9 800 m²
Coût
2 300 000 € HT
Depuis les années 1980, où les premiers signes de paupérisation sont apparus, la ville de Vandoeuvre, la Communauté Urbaine du Grand Nancy et leurs partenaires travaillent au projet urbain avec constance et détermination. En 1998, les premiers schémas directeurs (études Revert et Désormeaux) sont validés. Ils donnent naissance aux premiers chantiers dans les quartiers comme les Cormorans, Vand’Est, Etoile, Belgique, pour ne citer qu’eux.
La reprise du schéma directeur et le projet cœur de ville se présentent comme la continuité du PRU de andoeuvre.
Cette dernière va consister, dans un premier temps, à juxtaposer et donner une cohérence aux projets achevés et en cours. Dans un second temps, l’un des objectifs de l’étude est de prendre en compte l’évolution de la ville et des politiques urbaines, en recentrant le débat sur le véritable « Coeur de Ville ».
Le schéma directeur de Vandoeuvre-lès-Nancy permet de coordonner l’ensemble des projets de renouvellement
urbain de la commune et dégage un enjeu majeur : affirmer un coeur de ville pouvant fédérer les différents quartiers. Le centre-ville est repensé autour d’une large promenade reliant le marché au centre commercial des Nations. De nouveaux logements ainsi qu’une école de musique animent et dynamisent le centre-ville.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2013
Maître de l’ouvrage
Grand Nancy + Ville de Vandoeuvre-lès-Nancy
Mission
Étude de programmation
Équipe
Sefiba
Cette ZAC, située en entrée de ville, se constitue autour du nouvel hôpital de Chalon et d’un pôle médical. Elle est structurée autour des espaces naturels de la Vallée de la Thalie. Les espaces publics nouveaux, un parc « naturel » sont réalisés sur une ancienne décharge et le site inondable.
À la périphérie de deux communes, en limites d’infrastructures ferroviaires, dans des zones de délaissées, l’enjeu du projet est de conduire la mutation du site en organisant le maillage urbain et en y intégrant les espaces naturels. Il s’agit de :
- Créer une véritable entrée sud-ouest de Chalon dans une approche qualitative d’aménagement,
- Organiser les accès aux abords d’un grand équipement public,
- Se donner la maîtrise et le respect de l’eau en zone urbanisée,
- Faire entrer la nature en ville et créer une façade sur la rivière.
Le projet propose que l’ensemble de la ZAC devienne un grand parc naturel de l’agglomération valorisant les équipements et améliorant le cadre de vie des logements.
- L’ensemble des espaces verts et naturels sont réunifiés pour créer un grand parc,
- Le paysage de la vallée de la Thalie est intégré à ce grand parc,
- Les liaisons douces sont le lien de ces espaces,
- Les rues sont aménagées selon un vocabulaire cohérent avec ces espaces de nature.
Création
Paysage, Urbanisme
2013
Maître de l’ouvrage
SEM Val de Bourgogne
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
PMM Ingénierie + Cabinet Reilé, bet environnement
Surface
120 000 m²
Coût
5 000 000 € HT
Après les îles St Germain et Seguin, l’Île de Monsieur est un site majeur dans la continuité paysagère et écologique du Val de Seine.
Prolongement naturel du parc de Saint-Cloud vers les berges, espace en friche libéré de la circulation automobile, l’enjeu de l’aménagement de cette ancienne île rattachée à la terre, qui tient lieu de gare routière pour Renault, était la reconquête de sa relation avec le fleuve et son désenclavement par rapport à son environnement.
Le projet d’aménagement global se situe sur un site exceptionnel et très contraint (site classé, pollué, inondable).
Le plan masse retisse des liens avec la Seine, dans un contexte urbain où fronts bâtis et nœuds routiers prédominent. La base offre une respiration paysagère.
Des deux hangars préexistants et de leurs quais en béton ne demeurent que des débris concassés réemployés pour composer les revêtements de sol, afin de garantir leur perméabilité. Étant donné le caractère inondable du terrain, un cahier des charges drastique de gestion des terres et des eaux est mis en œuvre par les architectes. Les eaux de pluie sont stockées dans une citerne pour l’arrosage et les toilettes. Par ailleurs, les eaux de forage des pompes à chaleur servent au chauffage et au rafraîchissement des bâtiments, et alimentent le bassin d’esquimautage et la rivière d’agrément.
Un chapelet de hangars pour les clubs (aviron, canoës-kayaks, voile) s’appuie sur le parcours du tramway, dévoyé dans l’intérêt du programme. Plus avant vers les quais, posé sur pilotis, le club house central, vitré mais tempéré, génère des perspectives vers le ciel et le fleuve, ainsi que des dilatations spatiales en balcons. Entre deux, un platelage de bois crée un vaste belvédère qui s’étire en promenade aux points d’accès.
Corroborant l’attention portée au paysage, les bâtiments sont en ossature bois non traité, les jours en étant tamisés par des toiles microperforées favorisant la ventilation naturelle. La conception des bâtiments de stockage répond à un triple enjeu d’économie d’énergie, de confort d’ambiance, et de qualité architecturale.
La résille microperforée des façades baigne les espaces intérieurs d’une douce lumière naturelle, alors que, la nuit venue, elle transforme les hangars en lanternes urbaines.
La toile microperforée permet la ventilation exclusivement naturelle des bâtiments de stockage.
Des panneaux solaires préchauffent l’eau chaude sanitaires des vestiaires et quelques panneaux photovoltaïques constituent une extraversion de l’aspect écologique, alors que l’ensemble nouvellement bâti inspire déjà le respect.
Le Parc se développe en contrebas du côteau de Saint-Cloud et du Parc du même nom. En bord de Seine, le site en zone rouge du PPRI a fait l’objet d’une demande d’Autorisation au titre de la Loi sur L’eau. Les déblais et remblais ont été équilibrés sur le site, de sorte que l’évacuation de terre a été minimisée. Des merlons arborés ont été créés le long de la nouvelle voie de tramway qui longe la RD7. Associés à la présence d’un cours d’eau, ils contribuent à apaiser notablement les nuisances acoustiques qui existaient. Le projet intègre un schéma de gestion de l’eau poussé, associant pour répondre aux différents besoins la récupération des eaux de pluie, pour les wc et l’arrosage ponctuel du parc, l’exploitation des eaux de nappe en sortie des pompes à chaleur réversibles, en complément des eaux de pluie, l’alimentation des différents bassins avant rejet en Seine. L’ensemble des eaux de ruissellement sont infiltrées sur la parcelle, celle-ci n’étant pas connectée au réseau collectif.
Le deck et les promenades en bois surplombent légèrement le terrain naturel, éléments artificiels sur cette friche aménagée afin de favoriser le naturel renouveau du biotope. L’eau circulant dans les PAC est issue de forages profonds dans la nappe phréatique. Elle complète après usage, la citerne de stockage des eaux de pluie, utilisée pour les chasses-d’eau, mais alimente aussi le bassin d’esquimautage, la rivière d’agrément, avant d’être rejetée en Seine.
Création
Architecture
2012
Maître de l’ouvrage
Smanslvs + Icade G3A
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
MDETC - Economiste + Architecture du Paysage + Viatec - BET VRD
Surface
9 118 m² Schon + 7.6 ha de parc
Coût
Bâtiments : 15 M€ HT et parc 7M € HT
La commune de Gonfreville l’Orcher a acquis de nouvelles parcelles à l’abandon pour y aménager, à la demande des riverains, des jardins familiaux et des stationnements.
Les garages ont été aménagés avec une toiture végétale et recouverts de plantes grimpantes volubiles.
Les jardins sont tous équipés d’une vaste cabane, d’une cuve de récupération des eaux et d’un composteur.
Transformation
Paysage
2012
Maître de l’ouvrage
Ville de Gonfreville-l’Orcher
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Surface
13 000 m2
Coût
1 500 000 € HT
Vitry-le-François, quatrième ville du département de la Marne avec 15 000 habitants, fortifiée par l’architecte de François Premier au 16ème siècle, est au carrefour de canaux, de voies ferrées et de routes qui lui a permis de se développer. En perte de vitesse, ses quartiers de logements sociaux, construits sur le modèle des grands ensembles enclavés, obsolètes et dévalorisés accueillent dans les faubourgs une population paupérisée. Classés en zone urbaine sensible, ces quartiers abritent 41 % de la population pour 19 % de la superficie de la ville.
Dans le cadre des projets conduits par la ville avec l’appui de l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU), la ville a pour ambition de réhabiliter les espaces, l’image et les logements de deux de ces quartiers, celui de Rome-St-Charles et de Fauvarge.
Le parc renforce les liaisons douces entre le Canal Marne-Saône (Est) et la Marne (Ouest). La création d’un mail d’arbres, surélevé par rapport au niveau du terrain naturel, offre un belvédère dominant l’ensemble du parc en direction du quartier.
Un grand tapis vert, accompagné d’une succession de placettes et bosquets, met en relation le parc et le quartier limitrophe.
Transformation
Paysage
2012
Maître de l’ouvrage
Communauté de communes de Vitry-le-François
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Séfiba
Surface
3.2 ha
Coût
2 100 000 € HT
L’unité de traitement d’eau potable a été conçue pour traiter les eaux de nettoyage des eaux de forage issues de la vallée de l’Iton.
Ces eaux circulent ensuite dans les bassins de lagunage avant d’être rejetées dans l’Iton. Les espaces extérieurs entretenus selon une gestion différenciée s’intègrent dans une logique d’insertion paysagère vis-à-vis de l’urbanisation proche.
Transformation
Paysage
2011
Maître de l’ouvrage
Communauté d’Agglomération d’Evreux
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Sogreah + Atelier ALH, architecte
Surface
4 ha
Coût
12 500 000 € HT (dont 500 050 € HT pour les espaces extérieurs)
Ce programme mixte, situé dans un quartier en renouveau (Anru) dans le secteur du Petit Colombes, porte comme enjeu l’amélioration de la qualité architecturale et urbaine pour les habitants. Le terrain en angle définit deux échelles distinctes, l’une dédiée au Centre Socio-culturel qui s’offre en proue à l’espace public par un parvis propice à l’appropriation des usagers ; l’autre aux logements qui bénéficient d’un accès autonome par la création d’une avenue privée dans l’esprit des venelles qui caractérisent le tissu urbain de la ville. Elle donne accès à deux petites maisons de ville en alternative aux collectifs.
Le centre et les logements sont orientés vers un jardin situé en coeur d’îlot qui constitue, avec le parvis et le hall du Csc, le fil d’Ariane du projet. Les logements s’insèrent en transition entre une zone pavillonnaire et les grands ensembles en cours de résidentialisation.
L’ensemble qui se développe sur 2 niveaux de parking en sous-sol, est conçu en BBC avec une option passive pour le centre socio-culturel.
Il comprend une salle polyvalente modulable pour le sport et les spectacles, des salles d’activités artistiques, des salles de danse, un espace multimédia, des vestiaires, un bar et petite restauration, des locaux administratifs.
Création
Architecture
2010
Maître de l’ouvrage
Ville de Colombes
Mission
Concours non lauréat
Surface
CSC : 1 642 m² SDP + logements :1 756 m² SDP
Coût
5 750 000 € HT
Création
Architecture
2010
Maître de l’ouvrage
Ville de Sceaux
Mission
Concours non lauréat
Surface
3 350 m² SDP
Coût
6 200 000 € HT
Sur les deux départements français de Moselle et Meurthe-et-Moselle, à la frontière Franco-Luxembourgeoise, en vis-à-vis de l’ambitieux projet de Belval (20 000 emplois et 5 000 logements), le site s’inscrit dans la dynamique de développement d’une éco-agglomération.
Organisées autour des paysages ruraux voués aux loisirs et à une agriculture biologique de proximité, les réserves foncières françaises attractives sont une opportunité de générer du logement économique pour le Luxembourg, des équipements transfrontaliers et du commerce. Transformant une voie routière en boulevard habité, s’appuyant sur une histoire partagée, formant un bassin de population commun, le paysage est ici un projet économique, social et environnemental.
Le projet se construit autour de la vallée du Beler, source de l’Alzette, principale rivière du Luxembourg.
La réflexion s’est tissée, par-delà les frontières, autour de la thématique du développement durable, de la complémentarité des programmes nationaux, des continuités environnementales, des logiques partagées de déplacements, des stratégies de développement valorisant les atouts et les faiblesses de chacune des économies nationales.
Transformation
Programmation, Urbanisme, Paysage
2010
Maître de l’ouvrage
Communauté de Communes du Pays Haut Val d’Alzette
Mission
Stratégie d’aménagement et schéma directeur
Équipe
YL Aménagement + Ingérop
Surface
180 ha
Le réaménagement des quais de l’Oise à Pontoise et St-Ouen-l’Aumône a pour but d’ouvrir la ville sur la rivière et d’y proposer un lieu de promenade. L’étude préalable a permis d’identifier des séquences de berges de nature différentes, et ainsi d’attribuer des ambiances contrastées le long de la promenade des berges.
La volonté de créer une piste cyclable sur la berge a nécessité un élargissement du quai par l’intermédiaire d’un grand deck en bois en porte-à-faux sur la rivière.
Celui-ci fonctionne comme un belvédère et rapproche le promeneur de l’eau. Un alignement de frênes souligne la linéarité du quai et anime la promenade.
Le mobilier, dessiné sur mesure, a été imaginé et pensé dans les moindres détails pour obtenir un projet d’aménagement où chaque élément a sa place, rythme la promenade et participe au design global du projet.
La rivière a été rendue accessible grâce à la réalisation d’escaliers et de rampes menant à une promenade basse qui longe le cours d’eau : la relation des promeneurs à l’eau en est profondément améliorée et la rivière retrouve sa place dans la ville.
Transformation
Paysage
2010
Maître de l’ouvrage
Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
Urbatec
Surface
9 850 m²
Coût
2 820 000 € HT
Au nord-ouest d’Amiens, entre la route d’Abbeville et la Somme, se trouve le quartier d’Etouvie construit entre les années 1950 et la fin des années 1970.
Le projet s’articule autour de quatre thèmes principaux : refonder la centralité et les polarités, réécrire les espaces publics, redonner au quartier son identité de paysage de bord de Somme, redéfinir un projet à l’échelle de l’îlot.
La finalité de ces phases d’analyse, de réflexion et de conception-concertation est la réalisation d’un plan-guide.
De nombreux ateliers de concertation sont organisés avec les habitants afin de les faire participer à la réflexion et aux choix qui sont réalisés pour la mutation de leur quartier.
Transformation
Concertation, Urbanisme, Paysage
2010
Maître de l’ouvrage
Ville d’AMIENS - AMIENS Métropole
Mission
Accord Cadre + Marchés Subséquents
Équipe
Civilités + YL Aménagement + Urbatec + Urban-éco
Surface
75 ha
Inzinzac-Lochrist est une petite commune à la périphérie d’une grande agglomération (Lorient). La fermeture des forges à la fin des années 60 a laissé de grandes friches industrielles et un site exceptionnel au bord de l’eau. C’est dans ce contexte historique et géographique fort que la commune a engagé le projet de restructuration urbaine de son centre-ville. Les aménagements réalisés ont réorienté le centre-ville vers la rivière et permis de développer sur la commune l’offre d’équipement de loisirs, de diversifier l’habitat et pérenniser l’offre commerciale.
100 logements sont reconstruits sur les friches de l’ancienne usine au bord de la rivière. Un quai jardin fait le lien entre ces logements et le centre-ville. Une stratégie de redynamisation du commerce est mise en place au travers d’une valorisation des espaces publics et une amélioration du stationnement et de l’accessibilité. Une supérette est construite sur une placette à l’articulation du centre et de l’extension urbaine.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2010
Maître de l’ouvrage
Ville d’Inzinzac-Lochrist
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Artélia +DDL Architectes
Surface
4 ha
Coût
3 200 000 € HT
Granville a une grande promenade qui conduit à Chausey, mais il manque à la ville sa promenade urbaine et maritime.
Le projet offre l’opportunité de créer une grande promenade du front de mer Granvillais qui traverse les 3 ports et conduit par une liaison douce sous forme de voie verte les cycles et les piétons depuis le boulevard des Amiraux Granvillais jusqu’au bout de la nouvelle jetée et jusqu’à la pointe du Roc.
Cette promenade représente le fil conducteur de l’interface entre la ville et son port sur laquelle les nouveaux bâtiments, les rues, les places, les terre-pleins, les jardins et les bassins se raccrochent pour former une véritable relation entre la ville et son port. Les rues reliant le port et le centre-ville sont réorganisées avec une restructuration des voiries (surdimensionnées aujourd’hui) permettant de dégager des trottoirs plus confortables pour les piétons et de dégager des perspectives et des liens plus directs entre le centre-ville et le port. Véritable point de convergence entre les rues du centre-ville, la ville haute et le port, la place Godal est une nouvelle centralité et un espace public majeur de Granville.
Elle est une grande esplanade minérale et forme un vide urbain essentiel dans son rapport au bassin à flot et à la façade urbaine du cœur de ville.
Transformation
Paysage
2009
Maître de l’ouvrage
Département de la Manche
Mission
Concours non lauréat
Équipe
Ateliers Lion architectes + cabinet Bourgois
Surface
110 ha
Coût
130 000 000 € HT
Le quartier de la Source est fondé dans les années 1960 sur une conception urbanistique proche des villes nouvelles. Il s’agit du plus vaste quartier d’Orléans, fort de 22 000 habitants, où les lieux les plus importants, l’université et le parc floral, se trouvent entourés de nombreux logements et entreprises.
Au début des années 2000, la SEMDO a entrepris la requalification et la restructuration complète du quartier, impliquant démolitions et reconstructions.
Notre intervention s’inscrit dans une démarche de «résidentialisation» de plusieurs îlots de logements. Chaque résidence est identifiée et réorganisée grâce à une requalification des seuils, des stationnements et des jardins. Des espaces de convivialité et des potagers sont créés pour permettre aux habitants de se retrouver.
L’implantation des stationnements à l’arrière des bâtiments permet de dégager au centre de l’îlot des jardins et des aires de jeux spécifiques à chaque résidence.
Transformation
Paysage
2009
Maître de l’ouvrage
SEMDO
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
BATT
Surface
20 000 m²
Coût
2 220 000 € HT
Implantée de part et d’autre de la Meurthe, la ville de Baccarat, reconnue pour ses cristalleries, est aujourd’hui une ville bipolaire, avec deux identités fortes : rive droite, la partie industrielle et commerçante accueille un grand nombre de touristes journaliers. Rive gauche, la ville ancienne présente un fort potentiel touristique, mais ne jouit pas de la présence des visiteurs. Il est donc nécessaire de relier les deux rives en offrant une lecture claire de la ville afin de développer le tourisme sur l’ensemble de la commune et d’offrir un meilleur cadre de vie aux bachâmois.
Le projet propose une requalification des espaces publics du centre-ville et une mise en relation des deux rives. La ville est recentrée sur la Meurthe par un système de parcs et d’espaces naturels qui valorisent l’image de la ville dans son ensemble. Trois « agrafes » sont développées pour constituer les espaces publics du centre-ville : du coteau de la vieille ville à la gare, de la place du Général Leclerc à la cour des Cristalleries, et du camping municipal au parc de la Taillerie.
Transformation
Programmation, Paysage
2009
Maître de l’ouvrage
Ville de Baccarat
Mission
Concours non lauréat
Équipe
PMM
Surface
20 ha (périmètre d’études) et 4.5 ha (maîtrise d’œuvre)
Coût
7 500 000 € HT
Vitry-le-François, quatrième ville du département de la Marne avec 15 000 habitants, fortifiée par l’architecte de François Premier au 16ème siècle, est au carrefour de canaux, de voies ferrées et de routes qui lui ont permis de se développer. En perte de vitesse, ses quartiers de logements sociaux, construits sur le modèle des grands ensembles, enclavés, obsolètes et dévalorisés accueillent dans les faubourgs une population paupérisée. Classés en zone urbaine sensible, ces quartiers abritent 41 % de la population pour 19 % de la superficie de la ville.
Dans le cadre des projets conduits par la ville avec l’appui de l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU), la ville a pour ambition de réhabiliter les espaces, l’image et les logements de deux de ces quartiers, celui de Rome-St-Charles et de Fauvarge.
Le projet d’aménagement de la place de la gare SNCF s’inscrit dans le cadre d’une démarche globale de désenclavement des quartiers de la Fauvarge et de Rome-St-Charles. Il vise à rénover la place en vue du passage du TGV Est.
L’aménagement permet une lecture et un fonctionnement de la place aussi bien de manière transversale que de manière longitudinale. La géométrie s’appuie sur les faisceaux ferrés par un système de lignes successives, de manière à organiser les usages. Des anciens rails sont réutilisés pour bordurer les zones plantées.
Transformation
Paysage
2008
Maître de l’ouvrage
Communauté de communes de Vitry-le-François
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Séfiba
Surface
12 000 m²
Coût
1 240 000 € HT
À l’époque de sa construction, le quartier alliait sans doute ces deux termes dans le cadre du développement du sud-ouest mulhousien : l’intensité était alors celle de produire du logement de qualité et rapidement, en y ajoutant confort et modernité.
Depuis 45 ans, le quartier a évolué : que reste-t-il de sa diversité d’origine, de sa modernité rêvée ? Quelle est l’ambition qui permet d’imaginer que ce projet est le dernier d’une ampleur comparable ? Quel projet peut convaincre de travailler ensemble habitants, élus, investisseurs et bailleurs à la refondation d’une modernité durable ?
Le renouvellement urbain du quartier passe par la mise en place de stratégies urbaines maintenant connues : traitement des limites, hiérarchisation des voies, amélioration des espaces publics, résidentialisation, gestion urbaine de proximité, mixité de l’habitat, résorption de l’habitat « hors norme », assistance aux copropriétés, etc..., qui traitent des problèmes spécifiques du quartier intra-muros.
Mais l’ultime enjeu du renouvellement urbain des Coteaux passe par une véritable intégration de ce quartier dans le projet du sud-ouest mulhousien où la ZAC des Collines, le campus universitaire, le croissant économique, le tramway, les équipements d’échelle communale et un élargissement du point de vue sur le quartier permettront sa sortie de statut de « quartier difficile » et sa réintégration dans le giron de la ville.
Transformation
Paysage, Urbanisme, Programmation
2008
Maître de l’ouvrage
Ville de Mulhouse
Mission
Concours non lauréat
Équipe
Arcadis + Civilités + Pixelum
Surface
70 ha
Coût
380 000 000 € HT
La requalification de la rocade sud de Saint-Brieuc répond aux objectifs de circulation ainsi qu’aux enjeux urbains, de paysage et d’environnement. La rocade écoule le trafic automobile et assure la sécurité tout en valorisant le paysage du vallon et de l’entrée de ville.
Le projet prévoit une rocade homogène et sécurisé avec :
- Des giratoires de même dimension pour une circulation homogène,
- Des échangeurs recalibrés et améliorés,
- Des contres-allées de part et d’autre et sur tout le linéaire de la rocade, en lien avec le tissu urbain, composées par des cheminements piétons et vélos, et plus ponctuellement par les circulations riveraines automobiles,
- Un confort acoustique maîtrisé,
- La sécurité mise aux normes,
- Mise en place d’une signalétique piétonne,
- Deux grandes séquences « paysagère et urbaine »,
- Une entrée de ville par le « vallon humide »,
- Recomposer le linéaire afin de reconnaître la rocade de Saint-Brieuc par son identité propre et de valoriser
l’agglomération,
- Travailler les vues latérales pour lire les paysages traversés et limiter l’effet de couloir,
- Eaux pluviales : envisager leurs récupérations et s’en servir comme d’un élément créateur d’espace.
Transformation
Paysage
2008
Maître de l’ouvrage
Cabri
Mission
Étude de programmation
Équipe
Ingérop
Situées dans le périmètre classé Monuments Historiques, les rues Feltre et Calvaire faites de tissu médiéval et d’architecture de la reconstruction est le premier pôle commerçant du centre-ville de Nantes.
Le projet a transformé deux rues ordinaires en plateau piétonnier traversé par plus de 300 bus par jour. La disparition de la circulation automobile, l’organisation du pôle d’échanges bus et des livraisons ont permis de faire place aux piétons et aux arbres dans une grande cour urbaine. Un travail par séquence d’ambiance a souligné l’histoire urbaine de Nantes en valorisant le puzzle historique caractéristique de cette ville.
Les accroches avec les rues limitrophes et les places sont retravaillées, le chevet de l’église St Nicolas est notamment transformé en un large pas d’âne facilitant le parcours des piétons.
Des îlots de granit jaune accueillent les aménités urbaines liées aux transports et aux commerces.
Dans l’esprit horticole des acclimatations de plantes exotiques chères à la ville, des bambous géants et des liquidambars isolés créent une attractivité urbaine qui revalorise la rue dans l’imaginaire nantais.
Ainsi, ce projet a consisté à trouver le bon consensus spatial entre les habitants, les commerçants et les exploitants des transports en commun. Un travail constant de dialogue avec les différents partenaires a été mis en œuvre tout au long des études et du chantier.
Le projet, dans la continuité de la politique de déplacement ambitieuse à l’échelle de la métropole nantaise et sous maîtrise d’ouvrage de l’agglomération, a relevé l’enjeu de la réussite des déplacements urbains.
Le vocabulaire d’aménagement mis en place, asphalte grenaillé (résistant au trafic lourd) et granit, a permis de trouver le bon équilibre entre le caractère piéton, transport, historique et économie, contrainte de ce projet.
Transformation
Paysage
2007
Maître de l’ouvrage
Nantes Métropole
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Sogreah
Surface
12 500 m²
Coût
2 510 000 € HT
Durant 6 ans, Urbicus a été missionné par Ports de Paris pour assurer le développement du port de Limay.
Le port fluvial de Limay, sur la Seine, est une zone multimodale où sont implantées des activités commerciales et industrielles lourdes. En 2005, un schéma d’aménagement et de développement durable est réalisé à la demande de Ports de Paris pour devenir le plan guide du port en termes de stratégies de développement économique, de valorisation et de sécurité environnementale, d’aménagement et d’occupation du territoire.
Les thèmes abordés par le SADD sont :
- Valorisation de l’espace naturel de la Seine comme lieu de biodiversité.
- Valorisation des modes de transports alternatifs et notamment de la voie d’eau.
- Mise en place d’une gestion différenciée des espaces portuaires valorisant la biodiversité.
- Amélioration de la gestion de l’eau et de l’énergie.
- Amélioration de l’insertion urbaine et de la relation à la ville.
- Amélioration du confort du travail.
L’enjeu de ce schéma d’aménagement est de conduire le développement du trafic fluvial en démontrant que l’activité portuaire peut s’insérer positivement dans son territoire, générer un paysage positif et un environnement de qualité. Le schéma d’aménagement est à la fois un plan de stratégie, un plan d’actions pluriannuelles, une méthode de gestion des projets d’implantations, et un document d’urbanisme et de paysage.
Transformation
Paysage, Urbanisme
2006-2011
Maître de l’ouvrage
Port Autonome de Paris, Agence Portuaire Boucles de Seine
Mission
Architecte paysagiste conseil
Équipe
Consultant développement durable : Ernst & Young
Le projet d’aménagement des quais de l’Oise a pour vocation de mettre la rivière au cœur du projet urbain, fédérant l’ensemble des équipements à vocation touristique et culturelle.
Les berges de l’Oise sont imaginées comme un jardin linéaire structurant une série de promenades et permettant de relier la rivière au jardin du château.
Les berges et les quais sont des façades des villes sur la nature et non des limites communales éloignées des centres.
Les quais au centre du projet sont le cœur du dispositif d’aménagement, une dilatation des bords de l’Oise qui permet l’implantation d’un espace majeur de l’agglomération, un jardin du château du bord de l’Oise au jardin des senteurs.
Les berges de l’Oise sont la façade du projet urbain des deux communes et de l’agglomération. Les aménagements doivent refléter la qualité des projets des communes et de l’agglomération.
Pour le cœur de projet :
- Multiplier les situations par rapport à l’Oise et offrir une grande diversité de promenades.
- Créer un lieu identitaire et confortable antichambre de l’art, de la culture et de la nature.
- Diversifier et requalifier l’offre d’espaces publics créant des jardins, des places, et des quais accueillant aux festivités
La réhabilitation et la valorisation des bords de l’Oise, la création d’espaces publics majeurs, doit inciter les collectivités a programmer sur ces sites des activités, des événements, des manifestations et des festivités qui créent une attirance pour les lieux et soutien l’activité commerciale.
La création d’une manifestation sportive d’aviron sur le quai Bucherel, la mise en place d’une fête des plantes avec une barge plantée, des brocantes thématiques, sont autant d’activités qui feront revenir les habitants sur l’Oise et qui le qualifieront comme espace public partagé et comme lieu d’identité de l’agglomération.
Transformation
Programmation, Paysage
2004
Maître de l’ouvrage
Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise
Mission
Étude de définition
Équipe
Charré Conseils + Objectif Ville + Prolog + Urbatec
Surface
3 km
Le technopôle Brest-Iroise, à l’ouest de l’agglomération, a rempli l’espace sans véritable schéma directeur. Le projet met en place à la fois une stratégie de restructuration du pôle existant et d’urbanisation des emprises libres.
La restructuration est axée sur la réorganisation des espaces publics et des limites avec l’espace privé. La végétation est utilisée comme outil structurant.
Le projet d’extension propose une stratégie d’urbanisme durable où le nouveau technopôle s’installe dans le respect du territoire et une valorisation du rapport à la nature. Le Vallon pensé comme un parc naturel organise les trames vertes et bleues des deux sites. Le carrefour des routes d’accès est utilisé comme noyau urbain dense. L’entre-deux fait l’objet d’une constructibilité douce où sont implantés des laboratoires « à la campagne ».
Transformation
Urbanisme, Paysage, Programmation
2003
Maître de l’ouvrage
Brest Métropole + SEMAEB
Mission
Étude de définition
À l’origine, le programme du projet prévoyait l’aménagement d’un espace public sur le tracé du ru des Gassets busé. La réflexion a permis de réaliser un projet plus ambitieux : le ruisseau a été réouvert et des espaces publics l’accompagnent.
Nous sommes convaincus que la valorisation du paysage des rivières urbaines est une façon de faire entrer la nature en ville et d’apporter une qualité environnementale faisant partie du confort urbain et du dynamisme des centres-villes.
Le ru des Gassets, ruisseau du plateau briard, serpente et structure la commune de Serris. La Ville Nouvelle l’a transformé en ouvrage d’assainissement. Le projet conjugue les nécessités urbaines, paysagères et techniques. La rivière reçoit les eaux pluviales de la ville en étant un espace de promenade inondable. La rivière s’ouvre sur la ville par un jeu de placettes en belvédère et de cales pentées vers l’eau. Une ripisylve urbaine et des prairies humides développent une biodiversité spécifique.
Cette gestion alternative de l’assainissement urbain crée un rapport différencié à l’environnement en faisant entrer la « Nature en ville ».
Transformation
Paysage
2001
Maître de l’ouvrage
EPA Marne / EPA France
Mission
Maîtrise d’œuvre complète
Équipe
TUGEC ingénierie
Surface
6 627 m²
Coût
842 000 € HT
Le projet fait partie d’un programme structurant d’envergure, à l’ouest du Pont de Normandie, visant un rééquilibrage économique au bénéfice de la rive gauche de l’estuaire de la Seine. Le pôle commercial envisagé prend place sur 13 des 130 hectares qui constituent cette nouvelle entrée de ville.
La promenade commerciale proposée au visiteur se déroule à partir d’un fil d’Ariane structurant l’alternance des commerces et des espaces paysagers des aires de stationnements.
Ce faisceau, à l’image des graminées dorées et ondoyantes du paysage local, se déroule du sud au nord, générant des espaces publics généreux et qualitatifs dans l’axe du grand paysage.
Le projet intègre des solutions de préservation et développement de la biodiversité, la gestion de l’eau à la parcelle, la minimisation des dépenses énergétiques et la production d’énergie photovoltaïque en toiture.
Création
Architecture
27
Maître de l’ouvrage
Syndicat mixte du PACH + SHEMA
Mission
PC Obtenu
Équipe
Latitude Nord +I.Pougheon + Viatec + Mdetc + Sun’R
Surface
42 000 m² SHON
Coût
2008
La requalification du parc de loisirs du lac de Maine sur 220 ha doit permettre :
- La valorisation et la restauration des entités écologiques qui maillent le parc de loisirs pour développer la
biodiversité en cohérence avec le schéma directeur des paysages angevins et les périmètres de protections.
- La renaturation des berges pour reconstituer des milieux à forte valeur écologique sur le lac et les rives de la Maine.
- La simplification des cheminements cycles et piétons sur l’ensemble du site en cohérence avec le plan vélo et la
valorisation physique des connexions avec les quartiers et le parc Balzac et visuelle avec le centre-ville et le patrimoine architectural
- La restructuration du pôle nautique et terrestre en proposant de nouvelles activités sur un espace moins épars pour concentrer les services.
- La rénovation des bâtiments pour les adapter aux enjeux environnementaux et leur donner une nouvelle
jeunesse, symbole du renouveau du parc de loisirs et la réorganisation des nouvelles constructions pour une meilleure cohérence d’implantation urbaine et paysagère (hors marché).
-La création d’une nouvelle signalétique et l’implantation d’un nouveau mobilier pour plus de lisibilité et de modernité d’un parc de loisirs dans un « espace naturel ».
Transformation
Paysage
0
Maître de l’ouvrage
ALTER
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Ingérop + Sinbio Scop + Zoom + N. Vrignaud
Surface
220 ha dont 110 ha pour le lac
Coût
7 000 000 € HT
Cazères-sur-Garonne située entre Toulouse et Saint Gaudens, au confluent de la Garonne et du Volp doit rénover les espaces publics du centre-bourg en offrant plus d’espaces dévolus aux piétons. Le projet prévoit l’aménagement des espaces publics de l’ensemble du centre-ville :
- Les places d’entrée de ville en réorganisant le stationnement, en favorisant l’implantation des terrasses de café et en optimisant la circulation.
- Les places Jean Jaurès et du Commerce en redonnant la priorité aux piétons (terrasses de café, place urbaine), en piétonnisant la rue Piéropan, en révélant la perspective sur les portes historiques, en assurant les continuités des corridors écologiques et en offrant des espaces plantés généreux sur le thème de l’Hourride.
- Les boulevards Jaurès et Gouzy en offrant des trottoirs confortables aux piétons propices aux terrasses de café et restaurants et en révélant les accroches urbaines avec le centre historique et séquençant les boulevards.
- La Garonne en développant l’offre touristique (Maison de la Garonne - musée de la Batellerie), en promouvant le parcours pédestre Via Garona avec parcours Jacquaire, en enrichissant la promenade de la Garonne par une succession de lieux de détente à usages partagés complémentaires (quais des Fusillés, quais Notre Dame, parvis du musée de la Batellerie...).
Transformation
Paysage
0
Maître de l’ouvrage
Ville de Cazères-sur-Garonne
Mission
Maitrise d'oeuvre complète
Équipe
Cabinet Arragon + BLD Water Design + Quartiers Lumières
Surface
3.30 ha
Coût
7 400 000 € HT
Derrière le parc des sports, dans un écrin de verdure privilégié et propice aux balades autour du canal de Chalifert et de la Marne, la ville de Coupvray et Val-d’Europe agglomération envisagent de se servir du canal pour accueillir un port de 80 anneaux pour amarrer les bateaux, des commerces, une crèche, une capitainerie et deux restaurants. Le but du projet est d’apporter un dynamisme touristique, d’en faire profiter le bourg et les commerces, d’agrémenter le musée Louis Braille, d’être une belle étape entre Paris, Reims et la Champagne qui aurait pour vertu de soulager un trafic au bord de la saturation et d’offrir une halte incontournable à proximité de Disneyland Paris et Villages Nature Paris.
À cette opération est liée la création d’un quartier portuaire autour de la marina avec plusieurs programmes immobiliers.
Infrastructures portuaires, nouveau quartier et berges sont étroitement imbriqués. Notre motivation est d’aménager les espaces publics du futur quartier du port capables de composer subtilement avec l’ensemble des composantes géographiques, historiques, urbaines, naturelles et humaines de ce secteur à vocation de loisirs et de tourisme, mais aussi d’habitat et d’activités tournées vers l’eau, afin d’organiser les transitions vers le paysage urbain environnant et les berges du canal de Chalifert.
Création
Paysage, Urbanisme
0
Maître de l’ouvrage
Val d’Europe Agglomération
Mission
Maitrise d’œuvre complète
Équipe
Suez Consulting
Surface
3 ha
Coût
3 504 500 € HT
Tresmeur-Port est un lieu connu et reconnu. Clef de voûte de l’attractivité de la commune, le quartier s’étend le long des rues de Trozoul et de Traou Meur.
Le plan guide de requalification des espaces publics a été en premier lieu établi et joue à présent le rôle de fil d’ariane des différentes phases de travaux à venir.
Le projet se veut évolutif et a pour objectif de dynamiser le quartier à l’année, renforcer son animation touristique tout en conservant son identité littorale.
Il redonne un caractère naturel que le site a perdu sous la pression touristique et l’arrivée du port de plaisance dans les années 1990. Les continuités vertes, dunaires et écologiques sont retissées. L’accès au Castel est requalifié ; les Roches Blanches, site classé, sont révélées ; le jardin de KerNelly, vestige des anciens marais et alimenté d’eau douce, est valorisé.
Les résidents sont également identifiés acteurs de cette qualité végétale par leurs interventions en limite et au sein de leur parcelle.
Un maximum d’espaces perméables est créé, pouvant offrir plusieurs visages tout au long de l’année : vaste prairie en hiver, lieux d’animations ponctuelles et stationnement lors de la forte pression estivale.
Si à l’avenir l’usage de la voiture diminue, ces lieux conserveront leur rôle qualitatif d’espaces drainants, verts et récréatifs.
Transformation
Paysage
0
Maître de l’ouvrage
Ville de Trébeurden
Mission
Maitrise d’œuvre complète
Équipe
TraitClair + Safège + Ceryx
Surface
10 ha
Coût
3 500 000 € HT
Les conséquences dramatiques des évènements climatiques sur la Pointe de la Fumée sont dues à la négation de ses caractéristiques géographiques, historiques et environnementales initiales, redoublées d’une inconscience sociale et culturelle des risques découlant de ces amnésies collectives. Notre projet de requalification propose donc à la fois de raviver la conscience spatiale des réalités complexes du site, de régénérer son identité, de revaloriser ses qualités environnementales, tout en optimisant l’économie et protégeant les activités humaines des aléas géoatmosphériques. C’est avec la conscience aiguë de ces enjeux que nous abordons le projet de requalification de la Pointe de la Fumée comme une restauration du caractère maritime de la presqu’île devenue péninsule.
Le projet doit être une nouvelle façon de lire et de pratiquer avec plaisir la pointe, depuis la plage et le port nord jusqu’à la Fumée, pour instruire, par le paysage, les habitants et visiteurs sur les enjeux environnementaux tout en cadrant l’économie maritime. Cette nouvelle perception du territoire par les populations est la condition de réussite d’un projet de paysage acceptable et pérenne.
Les analyses de risques et de géomorphologies nous imposent d’abord de révéler les deux grandes séquences paysagères du site, l’une maritime, l’autre terrestre, pour mieux différencier et caractériser ces deux milieux. Leur point de basculement est situé au fort de la Redoute de l’Aiguillon positionné initialement comme barrière d’un isthme en partie remblayé. En amont de ce lieu majeur pour la compréhension du site, nous développons un projet terrestre et balnéaire, en aval d’un projet maritime et naturel.
Pour réexprimer le statut géographique du fort, nous utilisons les moyens originaux du génie militaire en proposant, autour de la Redoute, un subtil nivellement évoquant les escarpes et contrescarpes disparues, vocabulaire de talus enherbés qui assurent la continuité avec la prairie du casino. Les clôtures actuelles et périphériques de la parcelle sont supprimées et déplacées au plus proche des risques de chutes ou des enjeux de protection, par la mise en place de limites en ganivelles et de barrières bois plus intégrées.
À l’est de la Redoute, un terrassement en déblais/remblais creuse la trace d’un ancien chenal maritime tout en restituant une île disparue. Ce dispositif végétal d’ « île factice » restituant la perception de l’isthme, est aménagé en parc naturel. Son accès est limité à l’ancienne demi-lune réinterprétée en forme de belvédère en bois.
Ce seuil militaire recomposé par évocation, nous pouvons, en amont, développer le projet balnéaire. L’avenue du 11 Novembre est requalifiée en mail arboré de pins, où stationnent en saison les véhicules initialement programmés sur la prairie du Casino que nous voulons renaturer et restaurer dans son statut historique d’esplanade du fort.
Pour redonner au Bois Vert son statut spatial originel de Parc du Château, nous redessinons les allées est/ouest en lien vers les côtes et les villas. En gommant l’extrémité de la rue du Bois Vert fonctionnellement en saison et physiquement en vocabulaire, nous révélons ce qui était l’ancienne allée nord/sud du château, desservant autrefois le fort sans le couper de la prairie. Au centre de cette esplanade verte, une zone humide anciennement cartographiée, est réinstallée et alimentée par les eaux pluviales des voiries. Elle est encadrée par des pelouses festives équipées et replantées sur leurs franges.
Le carrefour de la Roseraie est une coupure routière entre le Parc du Château, la plage et le port nord et le centre bourg que nous proposons d’effacer par la suppression de voiries simplifiant les traversées piétonnes et les relations paysagères. Le carrefour devient jardin de la Roseraie, siège de l’office de tourisme, porte de l’espace multimodal et entrée touristique des nouvelles promenades de la presqu’île.
Au passage du fort, le balnéaire devient maritime, le mail de pins se transforme (relativement), en gois, en gué, en voie sur un isthme. Nous en changeons la matérialité et le paysage. La chaussée enrobée devient chemin de béton et de pierres, les espaces adjacents sont des espaces naturels. Passé le fort, l’étroitesse de l’isthme est magnifiée par un traitement de la voie en pierre massive sur toute sa largeur qui ressemble aux chaussées submersibles de Noirmoutier ou de Saint-Malo.
Le village ostréicole est valorisé dans son identité professionnelle et sa précarité relative par une charte d’aménagement et de gestion qui le préserve dans son ambiance pittoresque. Conformément au programme, les fonctions professionnelles et touristiques sont clairement dissociées et optimisées en limitant le stationnement à une seule poche paysagée. La place du Rivage de la Vierge et les avancées maritimes, belvédères en pierre ou en bois, sont autant de ponctuations dans un parcours étroit qui valorise les vues latérales sur la mer et le grand paysage dans une approche retenue de l’aménagement.
La pointe fait l’objet d’un projet de renaturation permis par la diminution du nombre de stationnements et des emprises de voiries. Trois stratégies environnementales sont mises en place, une renaturation passive, une active et un paysagement qui s’appuie sur la préservation du patrimoine arboré, valorisé et renforcé, pour minimiser l’impact automobile. Entre le port et la côte ouest, les échanges multimodaux sont organisés sur un quai terrestre privilégiant les piétons. Un chemin littoral, un deck et une grande perspective pédestre sont mis en œuvre pour canaliser les fréquentations et protéger les espaces de renaturation. Le vocabulaire d’aménagement est fait de matériaux et de matériels à faibles impacts. Les espaces portuaires et touristiques sont autonomisés dans leur fonctionnement et homogénéisés dans leur vocabulaire par une charte d’aménagement développée dans le cadre du plan guide d’aménagement.
Notre projet se veut humble dans l’expression de sa forme et ambitieux dans ses objectifs de restauration des milieux, de restitution des spécificités des paysages et de réinterprétation de l’histoire et de la géographie. Ces trois axes de travail sont la condition du consensus nouveau entre enjeux environnementaux et socio-économiques, entre protections dures et renaturation. Ils sont aussi la condition de l’acceptabilité du projet par l’ensemble des acteurs de la protection ou du développement.
Transformation
Paysage
0
Maître de l’ouvrage
Ville de Fouras
Mission
Concours non lauréat
Équipe
Suez + Agence ON + Géodice + Biotope
Surface
30 hectares
Coût
11 088 000 € HT
Le cadre stratégique et spatial du NPNRU de Bellevue (12 000 habitants) est fondé sur :
- Un positionnement de Bellevue comme quartier stratégique du renouvellement urbain de la métropole et comme porte urbaine du nord de Brest.
- L’amélioration de l’image du quartier, de son offre de services d’équipement, de commerces et de logements, au travers d’un projet de restructuration d’un échangeur routier et du centre commercial.
- Le renforcement de la mobilisation des professionnels, associations et habitants dans la prévention des actes d’incivilité et de délinquance, par une réappropriation des espaces extérieurs au travers d’un projet d’agriculture urbaine.
- L’ouverture du campus de l’UBO sur le quartier par la mutualisation des 2 projets urbains s’épaulant mutuellement.
- L’intégration d’un TCSP au projet de désenlacement du quartier.
Le projet de revalorisation de l’image, de mobilisation des habitants, et d’ancrage du projet dans le territoire est fondé dans une approche de l’urbanisme par le paysage qui requalifie le quartier comme quartier des Bords de Penfeld, la rivière fondatrice de l’identité brestoise.
Le portage du projet est assuré par une démarche de concertation renforcée et d’un travail inter-services permettant une grande acceptabilité du projet et une vraie transversalité des actions urbaines et sociales.
Transformation
Urbanisme, Paysage, Programmation, Concertation
0
Maître de l’ouvrage
Brest Métropole
Mission
Maitrise d'oeuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Ingérop + UP 'Management + Lestoux & associés + État d'Esprit
Surface
280 ha
Coût
40 000 000 € HT
Les quartiers de Grette et Planoise, 12 000 habitants environ, subissent de plein fouet les conséquences d’un marché immobilier en forte déprise, d’une vacance du logement prononcée nécessitant une réduction volontariste du parc, de l’insécurité persistante, des conceptions urbaines enclavantes, et des politiques urbaines métropolitaines manquant de lisibilité.
Les 3 orientations du NPNRU sont la restauration de la tranquillité publique dans les quartiers, une politique de développement social volontariste notamment sur les publics jeunes et leurs familles et un renforcement de l’attractivité des quartiers afin de mieux les insérer dans l’agglomération.
Le groupement a mis en place un atelier partenarial pour fédérer les actions des collectivités, des bailleurs et de l’état pour faire émerger, dans un contexte politique complexe, un consensus autour d’un projet de décroissance affirmé et de finance publique contrainte. Les thématiques principales qui devraient permettre de porter un projet de dédensification peu valorisant sont ceux de la qualité résidentielle retrouvée et de l’innovation sociale pour que les habitants se saisissent de leur projet de ville.
Transformation
Urbanisme, Paysage, Programmation
0
Maître de l’ouvrage
Ville de Besançon
Mission
Architecte urbaniste en chef du renouvellement urbain
Équipe
UP Management + Inddigo + Extracité + PMM + Perspectives urbaines + Delataulade + Suretis
Surface
150 ha
L’enjeu du projet de réaménagement de ce site, installé sur une hauteur dominant la vieille ville, est de réaliser une extension du « centre de vie » de Sarrebourg. La mixité fonctionnelle et sociale sera au cœur du nouveau quartier tout en garantissant un développement urbain durable et respectueux de l’environnement. Le projet s’appuie sur la topographie particulière du site pour définir l’identité de l’aménagement tout en valorisant les espaces verts du lieu et en offrant des ouvertures sur le grand paysage.
Souhaitant intégrer les principes du développement durable au cœur même de la ville de demain, la ville de Sarrebourg s’est naturellement engagée dans une démarche d’aménagement de type écoquartier sur le secteur du quartier Gérôme.
Aussi, cette opération doit :
- Être perçue comme un “ projet manifeste ” sur un territoire qui doit s’engager dans de nouvelles modalités d’aménagement et de développement.
- Intégrer des exigences environnementales fortes (maîtrise de l’énergie, gestion des eaux, des déchets, du bruit...).
- Répondre avec créativité aux exigences de diversité et de mixité sociale, tout en restant en cohérence avec les réalités du marché du logement.
- Proposer une réponse pertinente en cohérence avec les qualités du site.
Transformation
Urbanisme, Paysage
0
Maître de l’ouvrage
Solorem
Mission
Maîtrise d’œuvre urbaine et des espaces publics
Équipe
Sefiba + Inddigo
Surface
10 ha
Coût
3 970 000 € HT
La ZAC des Hautes-Perrières est un quartier jardin en lisière des terres agricoles sur 23 ha dont 6 ha de parcs, à vocation résidentielle et développant une diversité des manières d’habiter pour rompre l’uniformité.
Dans le cadre de l’aménagement des espaces publics de la ZAC des Hautes-Perrières sur un plateau agricole entre deux vallons, le projet prévoit :
- Une voie principale Nord-Sud au tracé flexueux.
- Une trame viaire hiérarchisée, des voies secondaires qui épousent la topographie.
- Des polarités qui s’accrochent à la voie principale et dialoguent avec l’extérieur.
- Deux parcs naturels qui suivent les vallons et deux cours d’eau renaturés, mêlant zones pâturées et espaces naturels dans un esprit très rural. Le parc du vallon du Peillac valorise le cours d’eau qui fait l’objet d’une restauration écologique. Le parc du Vallon quant à lui, développe l’agriculture urbaine.
Le projet prévoit également :
- Une centralité principale et deux micro-centralités organisent un dialogue entre la voie principale et les parcs.
- Le développement des façades urbaines sur le parc, avec des opérations groupées.
- Une programmation de 700 logements sur 10 ans.